Communiqué de presse :
Dans le « monde administré », l’autonomie de l’art est, selon Adorno, l’autonomie de référence : celle à partir de laquelle on peut penser l’autonomie morale et politique. C’est que toute œuvre, même la plus sublimée, « cache quelque chose comme il faut changer le monde ».
Dans sa Théorie de l’avant-garde publiée à peine cinq ans après la Théorie esthétique, Peter Bürger considérait l’esthétique d’Adorno comme « la norme de toute théorie contemporaine de l’esthétique ». Que reste-t-il de cette « norme » plus de quarante ans après la publication d’Ästhetische Theorie ?
Ce volume, issu d’un colloque tenu à Rennes à l’automne 2017, a pour ambition de faire le point sur notre relation à ce texte majeur de la théorie de l’art, ses avancées ou ses apories. L’ensemble est suivi d’un entretien avec Jacques Rancière et de plusieurs textes rares ou inédits d’Adorno.
Avec des contributions de : Marc Jimenez, Tom Huhn, Justin Neville Kaushall, Christoph Haffter, Henri Lonitz, Lucie Wezel, Calixte Kaboré, Joao Pedro Cachopo, Daniel Payot, Sonia Dayan-Herzbrun, Joana Desplat-Roger, Vincent Chanson, Marina Muñoz, Jacques-Olivier Bégot, Jean-Paul Olive, Anne Boissière, Wilfried Laforge, André Krebber, James Hellings, Stefanie Baumann.
Ouvrage dirigé par Christophe David et Florent Perrier.