Sous la direction de Horacio Fernández et Luis Deltell, elle elle prépare une thèse sur les livres de photographies, et en particulier les livres espagnols (1975-2018). Son projet explore notamment les changements conceptuels, formels et matériels que les livres de photographie ont subis dans le contexte de la culture numérique. Au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, un intérêt renouvelé peut être observé de la part des artistes / photographes pour le support papier ; comme pensé Marshall McLuhan, les nouvelles technologies et les nouveaux médias non seulement remplacent, mais aussi transforment ceux qui les ont précédés. Dans cette transformation, il reste à déterminer si le livre de photographie, une fois qu’il aura perdu sa fonction principale de support pour la diffusion d’images (aujourd’hui assurée par des écrans), aura tendance à s’esthétiser et devenir un objet de luxe, ou si, au contraire, la prise de conscience par les photographes de la spécificité du livre en tant que médium rapprochera le livre de photographie au livre de l’artiste. À cette fin, une analyse comparative d’une sélection de livres de cette période sera proposée, ce qui on permettra d’évaluer l’état actuel du livre de photographie.
Née à Gijón en 1991, Celia Vega Pérez est diplômée en Histoire de l’art de l’Université d’Oviedo (Prix de fin d’études) et Master en Patrimoine Audiovisuel de l’Université Complutense de Madrid. Sa thèse de doctorat est inscrite au Département de Communication Audiovisuelle et Publicité de la Faculté des Sciences de l’Information de l’UCM. Elle participe au projet RDI « Pensamiento y representación literaria y artística digital ante la crisis de Europa y el Mediterráneo ». Elle est également professeure dans le Master en « Photographie artistique et narratifs photographiques documentaires » au Centre Universitaire des Arts TAI.