Exposition à la Casa Hoffmann, Bogotá, Colombie. Vernissage le 24 septembre. Commissariat Barbara Krulik et Mildred Duràn.
Le point de départ de l´exposition est le rapport inhabituel entre la statistique et l’art. Comment les artistes utilisent-ils ces différentes variables statistiques et comment et à quoi les appliquent-ils? Ce projet d’exposition tente donc de répondre à cette question. Voulant aller au-delà d’une simple réduction quantitative, différentes sources et divers outils méthodologiques (tels que: statistiques, graphiques, données quantitatives et qualitatives, répertoires, cartes) constituent la base d’un travail de recherche approfondi des artistes sur l’intériorisation des différentes données au corpus social et leur relation aux individus dans des contextes spécifiques. Ainsi, ces artistes tissent des rapports insoupçonnés entre les données et les valeurs statistiques et des thématiques spécifiques: des problèmes migratoires, la violence en Colombie, le conflit israelo-palestinien, la maladie du SIDA et ses répercussions, des problématiques environnementales, identitaires et/ou sociopolitiques, etc.
Artistes: Liliana Angulo (Colombie), Fernando Arias (Colombie), Jaime Ávila (Colombie), Edson Barrus (Brésil/France), Marisa Baumgartner (Allemagne/États-Unis), Yann Beauvais (France), Terry Berkowitz (Ëtats-Unis), Rossella Biscotti (Italie/Belgium), Julian Dupont (Colombie), William Engelen (Pays Bas / Allemagne), Raphaël Faon | Andrés Salgado (France/Colombie), Richard Garrison (Ëtats-Unis), Ben Grosser (Ëtats-Unis), LigoranoReese (ëtats-Unis), David Medina (Colombie), Christian Lesmes-Mendoza (Colombie), Lucy McKenna (Irlande), Emeka Ogboh (Nigeria/Allemagne), Morgan O’Hara (ëtats-Unis), Juan Pablo Pacheco (Colombie), Fernando Pertuz (Colombie), PROM collective (Espagne/Pays-Bas/Italie), Carlos Schwartz (Espagne), Francesc Torres (Espagne/Ëtats-Unis), Gabriel Zea (Colombie).
Comissariat: Barbara Krulik et Mildred Duran Gamba