Dirigé par Joseph Delaplace, Benoît Tadié et Yohan Trichet et préfacé par Michel Grollier, cet ouvrage collectif est consacré à l’analyse des folies meurtrières dans différents domaines littéraires ou artistiques, selon la clinique psychanalytique. La création éclaire les multiples facettes du thème, offrant une série de points de vue sur l’énigme du réel qui le sous-tend. L’apport de la psychanalyse est décisif pour saisir ce que ces folies meurtrières, au sein desquelles le sujet disparaît souvent, pour en renaître parfois transformé, mettent en jeu.
Il explore d’abord la manière dont l’imaginaire collectif façonne des types de personnages incarnant souvent l’angoisse des auteurs et celle du public (monstres, tueurs traumatisés ou tueurs psychopathes). Il propose ensuite une analyse de la logique du passage à l’acte, et rassemble aussi bien des études de cas (Charles Manson, Marcel Redureau) que des analyses d’oeuvres inspirées par des affaires célèbres (Roberto Zucco, les soeurs Papin).
Enfin, il montre comment la création artistique rend compte des mécanismes inconscients à l’oeuvre dans les folies meurtrières à travers une multidude de genres, tels que le roman gothique (Patrick MacGrath), l’opéra (Alban Berg), le cinéma de Gus Van Sant (Elephant et Paranoïd Park ) ou de Bong Joon-ho (Parasite ).
avec le soutien des laboratoires de Recherches en psychopathologie et psychanalyse (RPpsy), Anglophonie : communautés, écritures (ACE) et Arts : pratiques et poétiques (APP) de l’université Rennes 2