Le Mémorial vivant virtuel se veut un espace de parole pour les survivant.es de viols et de violences. Il cherche à :

  • mettre des mots aux maux suite à des viol(ence)s ;
  • permettre aux survivant·es de viol(ence)s de (re)trouver une place dans leur histoire et dans l’Histoire ;
  • développer des outils de la libération des paroles et des souffrances.

Le Mémorial vivant virtuel se veut une structuration plurielle et complémentaire dans une perspective inter/transdisciplinaire. Il offre des regards croisés à partir de collectes de données et de témoignages (réalisés auprès de survivant.es et d’accompagnant.es/soignant.es) qui viennent irriguer 3 axes principaux :

  • axe 1 : mise en mémoire et recueil de témoignages. Il est notamment prévu d’élaborer des supports variés tels qu’un documentaire vidéo ou que des objets mémoriels qui peuvent prendre la forme de photographies de l’environnement de vie, de collages annotés ou de cahiers d’artistes.
  • axe 2 : construction pédagogique et muséale. Il est notamment prévu une Intégration dans le nouvel Espace des Langues, et tout particulièrement dans le monde virtuel : nous projetons d’y construire un parcours holistique et immersif de réparation (médicale, psychologique, juridique), de reconstruction (identitaire, individuelle, communautaire) et de réinsertion (familiale, sociale, psycho-sociale, socio-économique).
  • axe 3 : croisements interdisciplinaires. Nos travaux s’enrichissent mutuellement par des apports civilisationniste, culturel, didactique, historique, linguistique, médical, pédagogique, psychologique et traductologique. Ces approches complémentaires permettront d’établir des préconisations, par exemple en matière de recueil de témoignages ou d’expression de la mémorialisation.

Le Mémorial vivant virtuel bénéficie du soutien de partenaires multiples :

  • centres d’accueil et de réinsertion : Grace Agenda (Kenya), Centre Kitumaini et Cité de la Joie (RDC) ;
  • organisations sur les droits humains, notamment la Fondation Dr. Denis Mukwege (Pays-Bas)
  • associations locales : Asfad (qui soutient les femmes en difficulté), Réseau Louis Guilloux (Réseau de santé qui accueille des personnes en situation de migration et/ou de précarité) ;
  • financements universitaires : 5 unités de recherche de Rennes 2 (ACE, ERIMIT, LIDILE, LP3C, TEMPORA), commission de la recherche de Rennes 2, TISSAGE (TrIptyque Science Société pour AGir Ensemble).

Porteurs du projet : Renée Dickason (ACE), Franck Barbin (LIDILE).