1. Informations diverses
- Statut de chercheur associé : des docteurs ayant soutenu à l’université Rennes 2 ainsi que des chercheurs d’autres universités, intéressés par nos travaux, demandent à intégrer nos équipes en tant que chercheurs associés. Je joins à ce message un document établi par la Présidence, qui stipule les droits des chercheurs associés ainsi que la procédure pour s’inscrire.
- Chaires Junior : Lors de la réunion des DU du 18 janvier 2022, a été soulevée la question de la mise en place de Chaires Junior. Un courrier nous a été adressé le 11 janvier, que je vous ai transféré, pour une remontée des propositions des équipes de recherche le 4 février. Ce calendrier est difficile à tenir.
Quelques points d’information par rapport à ces Chaires Junior : elles émanent de la mise en œuvre de la LPR. Ces Chaires sont supposées remplacer la création de postes de MCF ou de PU pérennes. Ce dispositif permet en effet de recruter des enseignants-chercheurs précaires qui devraient, après 5 ans de service, « être intégrés après évaluation de la valeur scientifique et de l’aptitude professionnelle de l’agent par une commission de titularisation, d’accéder à un emploi titulaire dans les corps de professeurs des universités ou assimilés ou de directeurs de recherche ».
Les points positifs ont été mentionnés par les DU : il est ainsi possible de recruter un enseignant-chercheur supplémentaire, avec des financements de recherche spécifiques importants dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet collectif.
Les points négatifs : il s’agit bien entendu d’une déconstruction du statut d’enseignant-chercheur avec la mise en place de statuts divers mais précaires. L’enjeu étant certainement d’attirer des chercheurs internationaux. Mais ces postes sont inadaptés aux besoins réels : la Chaire Junior prévoit en effet 64h d’enseignement / an, sans contribution aux tâches administratives. Ne sont prévus que 1 ou 2 postes pour l’université Rennes 2.
2. Mise en place du séminaire : Observatoire des mutations esthétiques (musique, cinéma, théâtre)
Je joins à cet envoi le projet de séminaire dans un document séparé.
Avant d’entrer dans le détail de la mise en œuvre de ce séminaire, il a été proposé que 2 enseignants-chercheurs et deux doctorants par laboratoire (au minimum) participent à la mise en œuvre de ce séminaire. En effet, ce séminaire, résolument interdisciplinaire, n’aura d’intérêt que s’il ouvre réellement à une recherche collective.
Pour ce faire, ce séminaire sera construit collectivement.
Plusieurs questions ont été abordées :
- Quels modes de fonctionnement ?
- Quels partenariats ?
- Quelles invitations pressenties ?
- Quelle diffusion de la recherche
a. Quels modes de fonctionnement ?
Ce séminaire de recherche sera structuré par deux ateliers scientifiques par an. Le terme d’atelier scientifique suppose d’échapper à la règle des colloques, voire des Journées d’étude, qui s’appuient sur une succession de communications abouties. Dans le cadre d’un atelier scientifique, de courtes interventions (10 à 15 minutes) sont préparées sur des thématiques préétablies, ceci pour inciter à des échanges sur le plan des méthodologies et des théories disciplinaires, mais aussi pour constituer un réservoir d’exemples autour des mutations esthétiques observées dans les champs de la musique, du théâtre et du cinéma.
Ces ateliers permettront l’invitation de chercheurs au niveau national et international, par le biais des deux chaires internationales mises en place par l’université Rennes 2, des dispositifs mis en place pour ce faire par l’UFR ALC et l’ED ALL, ou des appels à projet dans le cadre des actions spécifiques de Rennes 2.
Ces chercheurs seront sollicités pour des conférences invitées, et participeront, selon le temps de présence qui leur sera accordé, aux travaux de l’UR (ateliers scientifiques, séminaires doctoraux, enseignements en Master, etc.).
Il a été décidé de :
• Mettre en place une AG avec l’ensemble des membres d’APP (le jeudi 14 avril de 16h à 18h) pour informer de ce projet de séminaire et faire un appel à contribution.
• Lancer le projet de séminaire à l’automne, (semaine du 5 au 9 septembre : la date sera fixée quand nous aurons le calendrier de la rentrée)
Propositions
Le premier atelier scientifique aura pour thème le premier axe mentionné dans le projet, soit l’analyse des émergences terminologiques et esthétiques (voir projet joint).
Il pourra être construit ainsi :
- Un atelier scientifique du 5 au 9 septembre 2022 (de 10h à 17h)
De 10h à 13H
- Rappel du cadre de ce séminaire
- Intervention des responsables des laboratoires théâtre, cinéma, musique : dire comment la notion de « mutation » a été au cœur des recherches antérieures dans les trois disciplines.
- Interventions rapides des EC et des doctorants associés au projet ; interventions de volontaires (EC, doctorants) :
- Sur la notion de mutations esthétiques
- Sur un exemple précis de création témoignant d’une mutation esthétique
De 14h30 à 17h
- Conférence inaugurale par des philosophes autour de la notion de mutation : Jacob Rogozinski et Jérôme Lèbre : autour de « Penser la mutation », 2017.
b. Quels partenariats ?
L’université Rennes 2 favorise résolument les projets interdisciplinaires et inter-équipes dans le cadre de ses appels à projet (actions spécifiques pour des séminaires interdisciplinaires). Dans ce cadre, il a été décidé de commencer les travaux de recherche au sein d’APP (premier atelier de juin 2022), mais également de proposer à des chercheurs de Rennes 2 intéressés par la thématique du séminaire de nous rejoindre (Cellam, PTAC, HCA, etc.).
Par ailleurs, ALEF sera également convié pour construire avec des Doctorants des équipes ci-dessus mentionnées le projet de séminaire.
D’autres équipes de recherche pourront être sollicitées ponctuellement au niveau national et international.
c. Quelles invitations pressenties ?
Ce séminaire pourra permettre l’invitation de chercheurs au niveau national et international, mais aussi d’artistes ayant pensé en actes la notion de mutation.
Les premières propositions concernent des chercheurs d’horizons disciplinaires différents.
Proposition : inviter pour le 14 juin Jacob Rogozinski et Jérôme Lèbre : autour de « Penser la mutation », 2017.
Philosophie
Jacob Rogozinski et Jérôme Lèbre : autour de « Penser la mutation », sous la dir. de Jean-Luc Nancy, Jacob Rogozinski et Jérôme Lèbre, Presses Universitaires de Strasbourg, Cahiers philosophiques de Strasbourg, 42 (2017/2), 256 pages.
« Notre monde est en pleine mutation et l’humanité mute elle aussi. Ces deux expériences du contemporain sont devenues de plus en plus insistantes dans la pensée de Jean-Luc Nancy et font le lien entre sa pensée du corps et sa pensée de l’histoire. Ce volume réunis des contributions présentées à l’occasion du premier colloque international qui s’est tenu autour de ce philosophe strasbourgeois de renommée mondiale. Selon le souhait de Jean-Luc Nancy, les intervenants ont gardé dans leur texte une attention constante à ce présent qui fait plus que changer. »
Ont participé à ce volume : I. Alfandary, D. Cohen-Levinas, M. Fischer-Geboers, J.-M. Garrido, W. Hamacher, J. Lèbre, A. Liviana Messina, B. Manchev, J.-L. Nancy, Y. Nishiyama, A. Potestà, J. Rogozinski, M. Sá Cavalcante Schuback
Catherine Malabou : Spécialiste de philosophie contemporaine française et allemande, elle consacre sa thèse de doctorat à Hegel, entreprise sous la direction de Jacques Derrida et soutenue en 1994. Cette thèse est publiée sous le titre L’Avenir de Hegel, Plasticité, temporalité, dialectique, en 1995
Anne Sauvagnargues (philosophe, Paris X) : sur la définition de mutation chez Deleuze et Foucault
MERLIN Francesca (2013), chercheuse au CNRS en philosophie de la biologie, Mutations et aléas. Le hasard dans la théorie de l’évolution, Paris, Hermann. Préface de Jean Gayon.
Littérature comparée
Anne Duprat : Elle dirige depuis 2017 le Réseau et le Projet ALEA «Figurations/Configurations artificielles du hasard. Représenter la contingence en Europe » (2017-2023, MESHS / IUF / ANR-19-CE27-0006-01), qui réunit des spécialistes d’histoire et de théorie de la littérature, d’historiographie, de philosophie esthétique et d’épistémologie autour de l’analyse des représentations du hasard dans l’art, du début de la modernité à nos jours (XVIe-XXIes).
Littérature et philosophie
Yves Citton : théoricien de la littérature, philosophe et essayiste. Il est professeur de littérature à l’Université Paris-VIII. Générations collapsonautes : naviguer par temps d’effondrements, avec Jacopo Rasmi, Éditions du Seuil, 2020 ; Pour une écologie de l’attention, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Le temps des idées », 2014
Histoire
Marion Denizot se propose de trouver un historien.
Noms cités :
Christian Ingrao, historien français, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris
Hervé Mazurel : Musicien et historien du corps, des sensibilités et des imaginaires, ses recherches sont consacrées à l’histoire des mœurs européennes du XIX siècle.
d. Quelle diffusion de la recherche ?
Les résultats de cette recherche seront publiés sur le site internet de l’UR au fil de l’eau, et les conférences enregistrées et mises en ligne. De plus, l’UR pourra initier un carnet de recherche par le biais d’Hypothese.org.
Un colloque international sera mis en place en 2024 autour de ces thématiques, événement qui dressera un état des lieux des formes esthétiques émergentes en lien avec les modèles historiques qui sont à leur origine, cette dynamique trans-séculaire permettant de relier tradition et modernité, voire post-modernité.
D’autres partenariats peuvent permettre une diffusion de la recherche :
- Avec l’Université Ouverte des Humanités qui met en ligne de grands entretiens avec des artistes et des chercheurs.
- Avec la MSHB : proposer un pôle ou bien s’inscrire dans Arts et création ?