Financement pour « action spécifique » de la Commission Recherche de Rennes 2 (2012). L’apparition de nouvelles pratiques à vocation artistique accompagne la saturation de l’écriture musicale telle qu’héritée de la tradition occidentale et incite l’œuvre musicale à se confronter à des domaines et modes de pensée qui lui sont hétérogènes : langues, images, gestes par exemple. Comment peut-elle alors envisager de les accueillir, de s’en enrichir et d’en tirer de nouvelles ressources expressives sans renoncer à sa logique propre ? D’orientation inter- et transdisciplinaire, l’approche croise deux versants : poétique et pratique. Sur le premier sont abordées des questions transversales excluant tout cantonnement disciplinaire. Sur le second la musique est confrontée à d’autres pratiques artistiques (poésie, danse, cinéma).

ORIENTATIONS GÉNÉRALES

Enjeux musicaux contemporains

En accord avec l’orientation générale de l’équipe d’accueil Arts : pratiques et poétiques, l’axe de recherche La Musique à l’épreuve de l’hétérogène privilégie la création musicale des dernières décennies, y compris de la façon la plus concrète par la prise en compte du travail de composition des membres du laboratoire ou de compositeurs extérieurs et l’organisation de concerts en résonance étroite avec ses activités de recherche. Cette orientation n’exclut cependant pas les œuvres de périodes antérieures et même lointaines, bien au contraire. Elles sont alors abordées dans l’optique d’apporter un éclairage sur des enjeux contemporains ; il ne s’agit pas ici d’une investigation historique du passé pour lui-même mais d’une interrogation de celui-ci à l’aune de préoccupations du présent.

L’axe de recherche s’attache donc prioritairement à comprendre les profondes transformations en cours du monde de la musique et les œuvres d’apparence parfois radicalement nouvelle qui le constituent, mais entend toutefois ne pas délier celles-ci d’une réflexion sur leurs possibles généalogies.

Approches transdisciplinaires

Même s’il admet une part indispensable de travaux disciplinaires, ne serait-ce que pour en éprouver les limites, l’orientation générale qu’ambitionne cet axe de recherche est moins disciplinaire ou pluridisciplinaire qu’interdisciplinaire et transdisciplinaire dans la mesure où il s’intéresse particulièrement à ce dont ne traitent pas, du moins directement, les approches disciplinaires constituées, qu’elles soient propres au domaine musical ou importées d’un autre domaine.

Les champs de compétence techniques particulièrement structurés de la musique (solfège, écriture) et les champs disciplinaires non moins délimités parfois de la musicologie (histoire, analyse, esthétique) constituent des outils précieux pour l’étude du répertoire à l’origine de la  constitution même de ces champs et ont d’ailleurs largement fait leurs preuves. Par ailleurs, des disciplines étrangères au domaine musical, la linguistique et la sémiotique par exemple, ont apporté des éclairages nouveaux et renouvelé parfois fructueusement les approches disciplinaires. Mais ces disciplines, musicales ou importées, cumulées ou combinées, n’offrent souvent pas l’ouverture nécessaire et peuvent même faire écran à ce qui se cherche dans des œuvres dont l’existence se confond avec une quête de leurs propres conditions de possibilités et dont, au fond, nul ne sait très bien ce qu’elles sont. Une démarche peut alors consister à initier la réflexion à partir de notions générales et ouvertes mais rarement abordées pour elle-même ni instrumentalisées comme fil conducteur parce que paraissant justement d’un usage trop diffus et courant. L’intérêt est alors d’interpeller des disciplines nombreuses et hétérogènes autour d’un terme pivot, et de le faire en quelque sorte parler pour qu’elles s’éclairent mutuellement. C’est ce qui est ici proposé avec le phrasé, l’improvisation et la répétition.

THÉMATIQUES

Pour décliner les termes mêmes de l’intitulé de l’équipe d’accueil, les thématiques choisies font l’objet d’une présentation selon deux versants : poétique et pratique. Cette commodité d’exposition ne doit cependant pas voiler leur caractère indissociable. Comme il apparaîtra, l’un et l’autre ne cessent en effet de se réfléchir, mais comme deux miroirs déformants refusant tout recouvrement et par là même imposant leur irréductible dualité.

Versant poétique : Questions transdisciplinaires

Les enjeux du phrasé

Responsable : Antoine Bonnet

La question du phrasé s’est imposée dans le cadre du séminaire Entretemps ouvert en 2008 à l’IRCAM et a donné lieu en septembre 2010 à un colloque à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. Celui-ci s’achevant tout juste au moment de boucler ce dossier, il est trop tôt pour en tirer des conclusions. Il apparaît en tout cas clairement que la proposition, faite par des musiciens à des scientifiques, philosophes et littéraires, a rencontré un intérêt certain. La grande diversité des approches est déjà une source de richesse en soi ; mais, plus encore, l’originalité, très souvent, du traitement présenté de la question a été des plus stimulante pour l’imagination et a permis d’ouvrir des pistes de réflexion initialement insoupçonnées. Pour donner un exemple parmi d’autres, la contribution de Pierre Laszlo, Professeur émérite de chimie à l’Ecole Polytechnique, était aussi inattendue que parlante ; elle montrait comment les chimistes plaquaient leur phrasé propre sur la réalité matérielle à l’aide d’une métaphore alpestre décrivant la séquence d’étapes élémentaires constitutive de toute réaction chimique. « Ce phrasé, concluait Laszlo, s’avéra une riche heuristique, une source de récits à la fois non-fictionnels et mythologiques, et une aporie fondatrice à l’exceptionnelle fécondité ». On peut escompter que des pistes de travail fructueuses se dégageront et donneront lieu à des prolongements sous forme de séminaires, journées d’étude et publications.

Dans cet esprit, les initiateurs du colloque ont proposé à l’ENS une Ecole MaMuPhi (Mathématique, Musique, Philosophie) ; quatre séances sont prévues durant l’année 2010-2011 dans le cadre du laboratoire transdisciplinaire Pensée des sciences dirigé par Charles Alunni. Le projet est d’introduire les auditeurs (en particulier les auditeurs musicalement « analphabètes » ou ignorants du solfège) aux enjeux musicaux d’une œuvre. Si ceux-ci se donnent dans la dialectique interprétative d’une écoute et d’une lecture de la partition, le défi de cette « école » est alors d’ouvrir un accès à la partition d’une œuvre pour qui ne sait la lire (sans évidemment transformer celle-ci en classe de solfège !). Chaque leçon s’attachera à une œuvre pour en dégager les enjeux musicaux contemporains, lesquels seront dépliés selon un triple point de vue : généalogique : avec quelles œuvres musicales cette œuvre dialogue-t-elle ? ; archéologique : comment cette œuvre rétroagit-elle sur l’état du monde-musique dans lequel elle s’enracine ? ; esthétique : de quelle époque de la pensée cette œuvre musicale se veut-elle contemporaine ?. Chaque œuvre sera présentée par un musicien qui s’attachera à détailler pour quiconque sa partition, ses interprétations significatives et une écoute possible. Antoine Bonnet et François Nicolas y présenteront des œuvres de Schœnberg, Webern, Carter et Boulez la première année ; d’autres musiciens seront invités à le faire les années suivantes.

La répétition

Responsable : Joseph Delaplace

Le travail de la répétition est l’un des leviers fondamentaux de l’écriture et de la mémoire musicales. L’étude des œuvres sous cet angle offre la possibilité d’appréhender les spécificités et mutations du tramage temporel qui caractérise un style, une période ou un corpus donné. La répétition peut être envisagée dans ses dimensions techniques (réitération, rapports d’identité et de différence entre éléments…), processuelles (aspects cycliques, systématisation des procédés répétitifs, ostinato, stratification…) ou encore intertextuelles (citation, réécriture…). Plus largement, et de manière convergente, l’art, la littérature, la poésie, la psychanalyse, attestent de l’importance et des enjeux de la répétition depuis le début du XXe siècle, tant d’un point de vue de l’expérience historique de la modernité que sous l’angle de la création. Les aspects négatifs du concept (la répétition comme entrave, la résurgence des poétiques de l’éternel retour…) se trouvent doublés par l’émergence d’une répétition conçue comme libératrice, comme force du discours et même comme puissance originaire. Cette tension et ces ambiguïtés entre les divers visages de la répétition pourraient bien constituer l’un des symptômes de la modernité. On pourra tenter de montrer, par l’analyse des œuvres, qu’au XXe siècle s’est radicalisée une dissociation entre les contenus d’expérience légués par la tradition et les horizons d’attentes tournés vers l’avenir. Au cœur de cette dissociation, une fente, une béance, un Réel qui ne cesse d’être réfléchi par l’art.

Pareillement abordée, la répétition prend un tour transdisciplinaire et convoque notamment la philosophie et la psychanalyse. L’acte créateur, tout en se fondant sur la répétition, est aussi le moment où le sujet s’en affranchit. Il s’agit d’interroger la tension entre ce que l’on re-crée et ce qui transcende la répétition, avant d’être absorbé de nouveau par l’expérience collective. On postule donc que l’invention permet d’accéder à une expérience libératrice de la non-identité et de l’altérité, qui a ceci de paradoxal qu’elle émerge au coeur même d’un tramage répétitif. On pourra penser, avec Deleuze, que « si la répétition nous rend malade, c’est elle aussi qui nous guérit; si elle nous enchaîne et nous détruit, c’est elle encore qui nous libère » (Différence et répétition). Lacan, à la suite de Freud, a montré comment la répétition, qui se déploie au coeur de la chaîne du langage (séminaire sur La lettre volée), passe du registre symbolique à celui du réel (les concepts d’automaton et de tuché, Séminaire XI). Par la nature de son matériau, l’art possède la capacité de lier de manière paradoxale, voire dialectique, réel et symbolique. Les œuvres qui existent irréductiblement affirment leur présence surprenante et dérangeante comme une trace du réel. Il s’agira, par l’étude de leur écriture et de leur genèse, de tenter d’approcher au plus près comment ce réel s’articule au sujet créateur.

La répétition fera l’objet de différentes journées d’étude transdisciplinaires et conduira à terme à un colloque.

L’improvisation comme heuristique

Responsable : Patrick Otto

Deux doctorants du laboratoire de musique, Frédéric Dufeu et Julien Rabin, travaillent sur l’improvisation en relation avec les nouvelles technologies et ont organisé trois journées d’étude en 2009 et 2010. Elles avaient notamment pour thème l’accès gestuel aux dispositifs d’exécution musicale à travers une réflexion sur le logiciel OMax destiné à l’improvisation et mettant en jeu instruments acoustiques et environnement informatique.

Si ces travaux, ainsi que ceux d’un troisième doctorant, Gaëtan Hervé, s’inscrivent de fait dans le cadre de l’autre axe du laboratoire, L’Œuvre et l’imaginaire à l’ère du numérique, l’inclinaison particulière de leur recherche – la dimension heuristique du geste instrumental face à la machine, la fonction récursive des mémoires artificielles et des outils d’assistance à la composition – les place également au cœur de la façon dont la question de l’improvisation entend se déployer dans l’axe La Musique à l’épreuve de l’hétérogène.

Il s’agit en effet d’explorer la question de l’improvisation non sous l’angle habituel des pratiques spécifiques, souvent implicitement codifiées, mais, de façon à la fois plus restrictive et plus ouverte, comme pratique inhérente à tout processus créateur, comme procédure de découverte favorisant le surgissement de l’inattendu, comme posture subjective ouverte à la rencontre de l’hétérogène, posture que les pratiques artistiques ont toutes les raisons d’adopter aujourd’hui pour renouveler tant leurs orientations de recherche que leurs formes d’expression. Cette recherche fait écho à la journée d’étude avec publication d’actes sur l’improvisation collective dont il a été question dans le bilan et sera l’occasion de nouvelles journées. Patrick Otto bénéficie pour cette recherche d’une bourse de la Fondation Sacher à Bâle.

Versant pratique : L’Œuvre musicale mixte

L’apparition de nouvelles pratiques à vocation artistique accompagne la saturation de l’écriture musicale telle qu’héritée de la tradition occidentale et incite de plus en plus l’œuvre musicale à se confronter à des domaines et modes de pensée qui lui sont hétérogènes : univers sonores, textes, images, cinéma, danse, installations etc. Comment peut-elle alors envisager de les accueillir en sorte de s’en enrichir et se renouveler sans pour autant renoncer à sa logique propre, fut-elle elle-même devenue problématique ? Telle peut se présenter, dans sa généralité, la problématique musicale de la mixité.

Musique et poésie

Responsable : Antoine Bonnet

Si l’association immémoriale de la musique et de la poésie ne compte évidemment pas au nombre de ces nouvelles pratiques à vocation artistique, la mise à plat de la question de la confrontation de la musique avec ce qui lui est hétérogène est l’occasion de réexaminer cette association à nouveaux frais, et ce d’autant qu’elle se présente désormais de façon très problématique.

Lectures/écritures musicales de Paul Celan

La poésie de Paul Celan a suscité un très grand nombre de commentaires et se trouve au centre de considérables débats, notamment dans les domaines de la philosophie et de l’herméneutique. Les poèmes ont également inspiré un très grand nombre de compositeurs du monde entier ; plus d’une centaine d’œuvres musicales ont ainsi été créées, du solo vocal (Reimann) au chœur a cappella (Holliger), du solo instrumental (Dittrich) à la grande formation orchestrale (Berio), de l’ensemble avec chanteur (Boucourechliev) à l’oratorio (Rihm) et l’opéra (Rutzika). Certaines compositions sont d’une ampleur considérable et constituent une référence majeure de leurs auteurs (Birtwistle).

Le projet concerne l’examen de cette production musicale exceptionnelle sur laquelle il n’existe pourtant que des commentaires de circonstance. A partir d’une lecture attentive des poèmes et des écrits s’y rapportant d’une part, de l’analyse précise des partitions voire des intentions de leurs auteurs d’autre part, il s’agira de cerner les enjeux attachés à la rencontre hautement symptomatique et problématique de ces poèmes et de la musique, en matière bien sûr de conduite instrumentale et de traitement vocal, mais aussi, plus profondément, de conception et de fonction de l’œuvre musicale elle-même.

Une première journée d’étude a déjà eu lieu en décembre 2006 avec des intervenants littéraires (cf. bilan). Si cette recherche n’a pas depuis donné lieu à d’autres manifestations publiques, elle a néanmoins avancé : un inventaire non exhaustif mais assez complet a été fait, de nombreuses sources ont été réunies (partitions, CDs) ainsi qu’une bibliographie, des contacts ont été pris avec des institutions (le centre de recherche Paul Celan à l’ENS notamment), des compositeurs, musicologues et littéraires, et des débats informels ont été entamés, certains ayant déjà donné lieu à des commandes de textes. Tout ce travail est à poursuivre mais les conditions sont déjà réunies pour envisager d’autres journées d’études et un ouvrage collectif est en cours de constitution. Il réunira des contributions de spécialistes de Celan autour de la musique : l’usage qu’en fait Celan dans ses poèmes et le rapport qu’il semble avoir entretenu avec elle, notamment à travers sa correspondance, les lectures musicales que l’on peut en proposer et les écritures musicales, du moins les plus pertinentes, qui en ont été tirées, que ce soit pour éclairer en retour les poèmes ou en mesurer l’effet sur l’infléchissement du langage des compositeurs. Enfin, le responsable de cette recherche a lui-même un important projet de composition sur des poèmes de Celan.

Autres lectures/écritures musicales de poèmes

On a vu dans le bilan de l’axe qu’un travail du même type, quoique plus restreint, avait été effectué autour d’Anne-Marie Albiach, et un autre sur la question du choix du poème autour cette fois du compositeur Stefano Gervasoni.

D’autres journées de ce type sont envisagées, notamment autour de Fernando Pessoa avec les compositeurs Franco Donatoni, Xavier Dayer et Pedro Amaral.

Enfin, des journées d’étude autour de Mallarmé sont en projet avec Pierre-Henry Frangne de l’Equipe d’Accueil Histoire et critique des arts.

A terme, toutes ces journées d’études serviront de base à la constitution d’ouvrages collectifs.

Musique et image, musique et danse, musique et son

Si la notion d’image se maintient dans ce projet, ce n’est plus en tant que terme-clé chargé de donner une orientation commune aux laboratoires de l’Equipe mais seulement au titre d’une modalité parmi d’autres de la confrontation de la musique avec ce qu’elle n’est pas.

Etant donné le petit effectif du laboratoire, les associations de la musique avec l’image et/ou la danse ne sauraient toutefois s’ajouter au programme comme véritable orientation de travail ; elles y figurent seulement à titre de complément et pour souligner sa volonté d’ouverture. Ainsi Bruno Bossis et Frédéric Dufeu termineront leur travail sur Christian Marclay évoqué dans le bilan, tandis que des premiers chantiers seront ouverts sur la danse autour du travail d’Alain Franco avec Anne Teresa de Keersaeker (Zeitung) et Etienne Guillauteau (Tre scripturae), et de ceux de Bruno Couderc, Betty Lefèvre, Magali Sizorn et Pascal Roland en relation avec le thème transdisciplinaire L’Improvisation comme heuristique.

Quant au son, la collaboration de l’axe La Musique à l’épreuve de l’hétérogène se poursuivra bien sûr avec l’autre axe du laboratoire de Musique, L’Œuvre et l’imaginaire à l’ère du numérique. Comme on l’a suggéré dans le bilan à propos de débats lors du colloque JIM 2010, la prise en compte de la mixité acoustique/électroacoustique comme cas particulier de la confrontation de la musique à l’hétérogène – en l’occurrence à l’univers numérique, qui n’a rien de spécifiquement musical – allait à l’encontre de la tendance la plus répandue qui tient implicitement pour acquise la vocation du numérique à faire se rencontrer sur le socle neutre qu’il est supposé être tout ce qui est précisément numérisable. Bien entendu, l’informatique permet de structurer les zones de rebonds et de croisement, mais ce potentiel, de par lui-même, ne peut que buter sur une absence de destination des procédures. C’est dire, en ce point, si les deux axes du laboratoire de Musique sont dialectiquement complémentaires.

Concerts et création

Responsable : Yves Krier

L’inscription de l’œuvre musicale mixte sous le signe de la pratique est d’autant moins artificielle que l’axe de recherche ne se contente pas d’une réflexion abstraite sur les œuvres dont il accompagne la démarche mais qu’il les sollicite et les réalise aussi concrètement. En collaboration avec l’ensemble instrumental Rhizome et l’ensemble vocal Choréa créés et dirigés par Yves Krier, membre permanent du laboratoire, s’est en effet particulièrement développée cette année une politique de programmation de concerts au sein même des colloques et journées d’étude.

Ainsi, dans le cadre des JIM 2010, ont été programmés trois concerts en liaison directe avec les thèmes de l’axe de recherche : un concert réunissant trois pratiques différentes d’improvisation autour d’OMax, un concert de musique/vidéo et, en collaboration avec l’IRCAM, un concert de musique mixte acoustique/électroacoustique incluant la création d’une œuvre de Fernando Garnero.

De même, la journée d’étude Rothko et la musique avait donné lieu à un concert incluant une création d’Yves Krier d’après les toiles du peintre et les journées d’étude Lectures/écritures musicales d’Anne-Marie Albiach étaient programmées autour d’un concert comprenant deux compositions sur ses poèmes commandées pour l’occasion.

Cette politique de concerts, de commandes et de création est constitutive du projet même du programme La Musique à l’épreuve de l’hétérogène et sera poursuivie aussi souvent que possible.

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