Résumé de l’éditeur
Cet essai examine les enjeux de certains spectacles contemporains en entrant dans leurs dynamiques et l’expérience esthétique qu’ils suscitent : une traversée du paysage théâtral et chorégraphique « post-performance » à partir d’entretiens avec des artistes et des études de leurs œuvres.
Après 2000, une nouvelle génération d’artistes émerge dans le paysage théâtral et chorégraphique. Libres héritier·ière·s des avant-gardes, habitué ·e·s aux dialogues entre les arts, lecteur·rice·s de sciences humaines et circulant dans toute l’Europe, il·elle·s renouvellent formes et récits et reconsidèrent la fonction de la scène dans – et face à – la société.
Certaines de leurs créations sont encore désignées par ce qu’elles ne sont pas ou plus (non narratives, « postdramatiques », relevant de la « nondanse »), ou regroupées sous le mot générique de « performance » – alors même qu’elles se distinguent des pratiques pour lesquelles ce terme a été adopté au cours des années 1970. Elles mobilisent des éléments habituellement associés à la théâtralité tels que les masques, les figures, la dramaturgie ou la relation entre scène et salle.
Issu d’un séminaire accueilli au théâtre Nanterre-Amandiers de 2014 à 2017, cet essai fait apparaître la singularité de ces œuvres en entrant dans leurs dynamiques et l’expérience esthétique qu’elles suscitent : elles nous invitent dans les mondes qu’elles composent, travaillant différents types d’attentions et interrogeant finalement ce que le fait même de représenter met en jeu. L’ouvrage croise des entretiens avec des metteur·e·s en scène et chorégraphes et des études de leurs spectacles.
Certaines de leurs créations sont encore désignées par ce qu’elles ne sont pas ou plus (non narratives, « postdramatiques », relevant de la « nondanse »), ou regroupées sous le mot générique de « performance » – alors même qu’elles se distinguent des pratiques pour lesquelles ce terme a été adopté au cours des années 1970. Elles mobilisent des éléments habituellement associés à la théâtralité tels que les masques, les figures, la dramaturgie ou la relation entre scène et salle.
Issu d’un séminaire accueilli au théâtre Nanterre-Amandiers de 2014 à 2017, cet essai fait apparaître la singularité de ces œuvres en entrant dans leurs dynamiques et l’expérience esthétique qu’elles suscitent : elles nous invitent dans les mondes qu’elles composent, travaillant différents types d’attentions et interrogeant finalement ce que le fait même de représenter met en jeu. L’ouvrage croise des entretiens avec des metteur·e·s en scène et chorégraphes et des études de leurs spectacles.
« Le cinquième mur, c’est l’écran noir de l’esprit du spectateur. C’est la pellicule vierge où la troisième image s’imprime. Elle se développe, à la manière d’une épiphanie individuelle qui échappe totalement à mon contrôle. »
Romeo Castellucci
Romeo Castellucci