Présentation
La transition de l’argentique vers le numérique, en modifiant la répartition des tâches et en ouvrant certains possibles, invite à réfléchir, dans une perspective historicisée, à ce que représente la « photographie du film ». Cette notion est d’usage courant, partagée par les enseignants-chercheurs comme les critiques de cinéma ou les professionnels issus de l’industrie cinématographique. Chacun recourt à cette notion, la commente, mais que recouvre-t-elle exactement ? En quoi son historicisation, une réflexion sur ses frontières et sa potentielle logique peuvent-elles conduire à une meilleure compréhension des outils et instruments ? Dans quelle mesure la conception de ce domaine se reflète-t-elle dans une répartition des tâches institutionnalisées dans des métiers ?