Présentation

Cette séance est organisée par Sophie Lucet en collaboration avec Patricia Allio et Florian Gaité dans le cadre du programme de recherche « L’autoportrait à : performer l’identité relationnelle » soutenu par le Ministère de la Culture dans le cadre du dispositif «Recherche en théâtre et arts associés » (2023/2025). Articulé autour de la pièce Dispak, Dispac’h, elle questionne l’espace théâtral comme un dispositif de témoignage en cherchant à savoir si l’horizontalité et le partage auxquels il dispose suffisent à créer les conditions d’un commun, à performer et à réparer le lien démocratique à l’autre. En se concentrant sur les récits de migration, les paroles de militants et les discours de droit des exilés, la forme de théâtre portée par Dispak Dispac’h propose une éthique de la création qui est aussi une éthique de la représentation, induisant la production d’outils de création, de collaboration et de communication. Représenter ne signifie alors pas parler à la place de, mais bien ouvrir des espaces et donner la parole, en d’autres termes, faire agora.

Programme

  • Introduction par Sophie Lucet, professeure études théâtrales université Rennes 2, co-directrice Unité de recherche Arts : pratiques et poétiques  : « Faire agora »
  • Entretien avec Patricia Allio, autrice, metteuse en scène, performeuse, réalisatrice.
  • Entretiens avec Gaël Manzi, militant et cofondateur de Utopia 56, témoin dans Dispak, Dispac’h. Stéphane Ravacley, homme politique, artisan-boulanger, témoin dans Dispak, Dispac’h.
  • Emmanuelle Saulnier Cassia, professeure de droit public (Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et critique de théâtre : « Théâtre et droit »
  • Sylvan Hecht, doctorant en arts du spectacle (Université de Toulouse & Université Eberhard Karl de Tübingen) et journaliste culturel : « La dimension pluriversaliste de Dispak, Dispac’h »

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