Françoise NICOL, agrégée de lettres classiques, est professeur des universités émérite à l’université de Nantes, habilitée à diriger des recherches. Elle est membre associée au CELLAM (université de Rennes 2).

Parmi ses écrits :

OUVRAGES

  • NICOL F., Braque et Reverdy, La Genèse des pensées de 1917, Paris, L’Échoppe, 2006.
  • NICOL F., VILAR P., (dir.), Conversations avec Henri Michaux, Nantes, éditions Cécile Defaut, 2007.
  • LIMBOUR G., Spectateur des arts, écrits sur la peinture, 1924-1969, Le Bruit du temps, 2013 (éd., M. Colin-Picon et F. Nicol).
  • NICOL F., PERRIGAULT L. (dir.), La Scène érotique sous le regard, PU de Rennes, 2014.
  • NICOL F., Georges Limbour, L’Aventure critique, Rennes, PU de Rennes, 2014.
  • NICOL F., Yves Picquet, Sampzon, Delatour, 2017.
  • VEIVO H., MONTIER J.-P., NICOL F., AYERS D.,  Beyond Given Knowledge, De Gruyter, 2017.
  • NICOL F., Y.PICQUET, Dans le secret d’une architecture, Éditions Double cloche, 2018 (livre d’artiste)
  • NICOL F., La Relation critique en France, 1944-1964 en ligne, https://relarts.hypotheses.org (actes du colloque de 2019), 2021.

 

ARTICLES

  • NICOL F., Articles « Georges Limbour » et « Painting » (avec J. Chénieux-Gendron), in M. Richardson (dir.),The International Encyclopedia of Surrealism, London, Bloomsbury, 2019.
  • NICOL F., « La Pensée sur l’art comme mise en action. Une lecture de l’Introduction à La Métamorphose des Dieux », traduit par Atsuko Nagaï, in Atsuko Nagaï, Ayako Hata, Hideki Yoshizawa, Kazuaki Yoshimura, Lire André Malraux aujourd’hui — la renaissance de «l’espoir» à l’heure du post-humanisme, Tokyo, Sophia University Press, août 2021. p.311-335.
  • NICOL F, « Le dialogue créole entre André Breton et André Masson, in Myriam Bloedé, Pierre Caye, Jacqueline Chénieux-Gendron, Martine Colin-Picon (dir.), La Pensée-Breton, Paris, L’œil d’or, 2021. Colloque de la BnF.
  • NICOL F., « D’une rétrospective, l’autre : la Biennale anthologique de Paris 59-73, Musée Seibu, Tokyo, 1978 », en cours de publication sous la direction d’ Elitza Dulguerova (INHA), 2021.
  • NICOL F., « L’énergie de Tsukui Toshiaki », in Monteau et A. Nagai (dir.), « Échanges avec le Japon », Revue A, 2021.
  • NICOL F., Postface à Cathie Barreau, Lettre de Nathalia Gontcharova à Alexandre Pouchkine, L’œil ébloui, 2021.

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À partir de sa thèse sur Les Livres du peintre Georges Braque (université Paris 7, 2000), elle a d’abord mené sa recherche sur les avant-gardes, toujours dans le rapport entre les arts visuels et l’écrit. Membre du Réseau européen de recherche sur l’avant-garde et le modernisme (EAM) pour lequel elle a co-organisé le premier colloque en France (Rennes, CELLAM, 2016), elle a publié sur Pierre Reverdy mais aussi sur Jacques Baron, René Char, Paul Éluard, Henri Michaux, le japonais Shūzō Takiguchi, Trost du groupe surréaliste de Bucarest. D’autres poètes, Follain, Guillevic, Max Jacob, Tardieu ou, récemment, Luce Guilbaud ou Jean-Paul Michel ont fait l’objet de ses travaux. Pour les arts visuels, elle est spécialiste des peintres Braque et André Masson ; elle a travaillé sur Picasso ou le graveur Enrique Zañartu ; mais elle s’est consacrée aussi à des artistes contemporains, dont les peintres en Bretagne, Yves Picquet et Thierry Le Saëc, le sculpteur japonais Toshiaki Tsukui ou la cinéaste Véronique Aubouy. Parallèlement, dans le cadre de ses responsabilités professionnelles à l’IUT de La Roche-sur-Yon (université de Nantes) où elle a dirigé les Métiers du livre (2000-2009), elle a mené des recherches sur l’édition (livres d’artiste, poésie, jeunesse, revues littéraires).

Elle a ensuite élargi son travail à la critique d’art dans les années d’après-guerre, après avoir établi, avec Martine Colin-Picon, l’édition des écrits sur l’art de Georges Limbour et présenté son habilitation (université Sorbonne-nouvelle, 2013) sur les écrits de Limbour. Entre 2016 et 2019, elle a dirigé un projet de recherche portant sur la peinture entre 1944-1964, avec le soutien des Archives de la critique d’art-INHA), de la Maison des sciences de l’homme en Bretagne, du CELLAM et de l’université Rennes 2. Cette recherche se poursuit actuellement (voir le carnet https://relarts.hypotheses.org/). La peinture est examinée sous l’angle de la « relation critique » (J. Starobinski) et dans le triangle France-États-Unis-Japon. Ce travail se développe à ce jour au Japon où F. Nicol donne des conférences depuis 2013 (Tokyo, Kyoto), où elle a été chercheuse invitée à l’université de Sophia (Tokyo) durant trois mois, en 2018, et où elle a participé en 2019 au colloque de Tokyo, « Repenser Malraux ». En France, elle travaille en 2021 sur Gaëtan Picon.

Très engagée dans la médiation de la littérature et de l’art auprès de tous publics, elle a multiplié depuis 2000, conférences et émissions de radio, collaborations avec des artistes (dont la comédienne Marilyn Leray), organisation d’événements culturels avec ses étudiants. Elle a été membre du CA de la Scène nationale du Manège à la Roche-sur-Yon ou du Conseil scientifique de la Maison Julien Gracq. Elle est actuellement membre du CS des Archives de la critique d’art-INHA. Chevalier des Palmes académiques et membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.