Littécriture

« Entre les rives : écrire  les rivages, rivages de l’écriture ». Tel est le point de départ de deux années d’exploration et d’analyse des effets des écritures créatives à l’université.

Ancré aux bords de l’océan à Brest (Jean-Manuel Warnet, études théâtrales), du fleuve St Laurent à Rimouski (Kateri Lemmens, Camille Deslauriers, recherche en création) et du canal St Martin à Rennes (Nathalie Brillant Rannou, lettres et Yvon Le Caro, géographie), Littécriture réunit des artistes, des étudiants de Licence, de Master, et une équipe pluridisciplinaire de chercheurs. Comment explorer, découvrir et comprendre le littoral en l’écrivant?

Expérimenter les écritures créatives, et plus largement la création, de l’intérieur, intimement et collectivement, c’est tenter de mettre en lumière d’autres manières d’enseigner, d’apprendre, de former, de comprendre ainsi que de connaître autrui dans nos environnements mouvants. Et donc de faire de la recherche.

Au gré d’un colloque international (Rimouski en 2022), de journées d’étude (Rennes en 2022, Ouessant en 2023), de rassemblements semestriels, de multiples workshops, résidences d’écriture (Stagadon en 2021 et 2022), classes de maîtres et ateliers, Littécriture  s’inscrit en recherche-création.

Ce projet impliquant divers partenaires est soutenu et financé par la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne (septembre 2021-2023) et l’Institut des Amérique, en partenariat avec l’EUR CAPS en 2021-2022.

La première « Tempête de cerveaux » inter-universitaire se déroule à Rennes, à la MSHB, le 3 septembre 2021. La seconde le 16 décembre.

La première conférence inter-équipes est prévue le 16 septembre salle B009 à 16h. Le second rendez-vous public se tiendra le 12 janvier dans l’amphi de la MSHB pour une journée d’étude consacrée aux carnets.

Le 23 mars 2023, à 17h30, AMPHI O, U. Rennes 2, Camille Deslauriers, de Rimouski, vient présenter l’état de son texte « Ce que je sais des berges » en version collective performée : « Fantômes de la pointe ». Ce rendez-vous en direct a été rendu possible par l’octroi d’un mois de Chaire des Amériques à Camille Deslauriers à l’Université Rennes 2.

Contact : Nathalie Rannou

 

Vertus et vanité de la littérature (groupe Phi)

Le groupe Phi a publié en 2016 un texte intitulé « Force et vertu de la fiction face à l’histoire immédiate », préface à l’ouvrage Pour un récit transnational. La fiction au défi de l’histoire immédiate, sous la direction de Yolaine Parisot et Charline Pluvinet, (Rennes, Presses universitaires de Rennes). La notion de vertu y était abordée de manière périphérique ; elle sera dans le présent projet considérée de manière plus frontale et l’idée des « vertus » de la littérature envisagée dans son extension maximale.

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Projet ANR DHAF « Dante d’hier à aujourd’hui en France »

Le projet DHAF a pour objet la réception en France de l’œuvre de Dante (1265-1321), systématiquement explorée sous toutes ses facettes depuis l’origine jusqu’à nos jours. Nous entendons faire ainsi que la recherche française contribue avec une visée propre au vaste mouvement que va susciter à travers le monde le 700e anniversaire de la mort de ce monument du patrimoine littéraire mondial. Cette réception française n’a jamais fait l’objet d’études globales. Limitée presque exclusivement à la Divine Comédie, elle a laissé de côté les œuvres ‘mineures’ (Vie nouvelle, Banquet, Rimes, De vulgari eloquentia, Monarchia…). Même pour l’œuvre majeure, les études sont restées circonscrites. Le champ le mieux balisé, celui des traductions, demande à être complété et envisagé sous l’angle traductologique. L’examen de la réception littéraire s’est beaucoup cantonné au XIXe siècle. D’autres pans restent largement à explorer : arts visuels, culture ‘pop médiévaliste’, réception savante.

Projet porté par : Philippe Guérin, de l’Université Sorbonne Nouvelle (EA LECEMO) en collaboration avec l’Université Rennes 2 (EA CELLAM), l’Université Côte d’Azur (UMR CEPAM), l’Université Grenoble Alpes (UMR Litt&Arts).

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Responsables pour le CELLAM : Claire Lesage et Claudia Zudini

ANR DHAF Rennes 2021

 

Bohèmes. Cultures, déviances, contre-cultures

« La Bohème dont il s’agit dans ce livre n’est point une race née d’aujourd’hui, elle a existé de tout temps et partout, et peut revendiquer d’illustres origines », écrit Henri Murger dans la préface aux Scènes de la vie de bohème publiées en 1851. Si la bohème apparaît dans un contexte historique et culturel bien précis – le Paris des années 1830 – et s’impose comme une catégorie interartiale et critiqueau cours du deuxième XIXe siècle, on peut aussi la repérer ante litteram en amont, chez des personnalités comme Villon ou Théophile de Viau par exemple, et en aval, par exemple chez Louise de Vilmorin. Partant de l’hypothèse que la bohème peut être appréhendée comme une catégorie d’hétérodoxie, un mythe de marginalité, une fonction d’opposition, voire une culture fondée sur un ensemble de valeurs (comme la liberté, le nomadisme ou la jeunesse) qui débordent du contexte historique dans lequel leconcept a d’abord vu le jour, le projet s’inscrit dans une perspective trans-séculaire et transdisciplinaire.Ainsi conçue, la bohème concerne non seulement une approche spécifique de l’acte créatif mais aussiune façon spécifique d’être au monde.

Projet porté par : Edwige Comoy Fusaro et Esther Pinon

Séminaire inaugural: 4 février 2022

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Les Études Louis Guilloux 

Dans la continuité de l’action de Michèle Touret, en dialogue avec les responsables du fonds Guilloux et la Société des Amis de Louis Guilloux, des chercheurs en littérature hébergés au CELLAM, équipe de Rennes 2, développent les Études Louis Guilloux. Le Projet est inscrit dans la programmation du CELLAM depuis octobre 2016. Il veut favoriser la connaissance de l’œuvre et des archives de l’écrivain notamment en mettant à la disposition des chercheurs un espace numérique de publication et de ressources scientifiques, en organisant des rendez-vous scientifiques sur l’oeuvre de Louis Guilloux, en participant à la formation de ses futurs lecteurs. Cet espace numérique est organisé et modéré par un Comité de Lecture avec l’aide d’un Comité Consultatif.

Le colloque « Louis Guilloux, la lecture à l’oeuvre » s’est déroulé à l’Université Rennes 2 en septembre 2021. Les actes sont en cours de préparation.

Porteur du projet : Nathalie Rannou 

Le site du projet 

 

LATE – Littérature Arthurienne Tardive en Europe (IUF, MSHB)

Le projet LATE s’inscrit dans le prolongement du projet arthurien rennais, qui depuis 2006, d’abord sous le label de la MSHB, a connu plusieurs phases (22ème congrès international de la Société Arthurienne 2008, mise en ligne du Bulletin Bibliographique Arthurien) et qui est relayé par le projet que Christine Ferlampin-Acher développe dans le cadre de l’Institut Universitaire de France (dont Christine Ferlampin-Acher est membre senior) sur le roman arthurien tardif en France (2012-2017 : édition du dernier roman arthurien inédit, Artus de Bretagne ; publication d’une synthèse sur le roman arthurien tardif en France).

Porteur du projet : Christine Ferlampin-Acher 

Le site du projet

 

PHLIT – Répertoire de la Photolittérature Ancienne et Moderne 

PHLIT est un site répertorié par la Bibliothèque nationale de France (ISSN 2606-6815) et hébergé par le serveur du CNRS, Huma-Num. Il a été créé par Jean-Pierre Montier, Professeur de littérature française à l’Université Rennes 2, afin de relier des chercheurs internationaux qui étudient toutes les formes de rapports — convergence, confluence, frictions, etc. — qui se sont noués entre photographie et littérature, des années 1840 à aujourd’hui. L’objectif de cette ressource numérique est de recenser l’ensemble des ouvrages où se rencontrent littérature et photographie, et de mettre à jour les enjeux théoriques, historiques, esthétiques voire politiques soulevés par les relations entre ces deux arts, entre les écrivains et les photographes. Le comité scientifique responsable de la gestion et du développement de ce site est composé, outre Jean-Pierre Montier, de David Martens et Anne Reverseau (Université KU Leuven, groupe MDRN, Belgique), de Gyongyi Pal (Université de Szeged, Hongrie) et de Servanne Monjour (Université de Montréal, Canada).

Porteur du projet : Jean-Pierre Montier 

Le site du projet 

 

EX² – Exposer les écritures exposées

Le projet s’articule autour de deux actions et réflexions : la recherche théorique et sa traduction dans une proposition créatrice et innovante tant au niveau artistique qu’heuristique. Il s’insère dans le projet « ÉCRITURES EXPOSEES Discours, matérialité et usages (Espagne, France, Italie, Portugal, XIV-XXIe siècles) » labellisé par la Casa de Velázquez (session juin 2014) et qui, lui-même, s’inscrit dans la continuité des études sur les usages de l’écrit.

Porteur du projet : Christine Rivalan-Guego 

Site du projet 

 

REL-ARTS – La relation critique » dans l’après-guerre français : les arts visuels vus par les lettres »

Ce projet porte sur la « relation critique » (Jean Starobinski) en France : les arts visuels vus à travers les écrits (écrits de poètes, d’artistes, de critiques), dans la période 1944-1964. De 2019 à 2022, il se prolonge par des enquêtes sur la peinture japonaise (1945-1970).

Porteur du projet : Françoise Nicol

Site du projet

 

FICTOGRAPH –  Le photolittéraire entre fiction et non-fiction : quelques espaces polysémiotiques et polymédiatiques autour de l’idée de « pays »

La philosophie du projet s’inspire des « espèces d’espaces » de Perec : page, livre, carte postale biface, écran désormais ; ces supports de « graphies », à part égale photo et textuelles, renvoient à d’autres espaces, les « pays », représentés dans des collections photolittéraires liées à l’histoire des voyages, ou à la pratique de l’art épistolaire de la « carte postale ». La notion de « fiction », au cœur du projet, pose une construction mentale alliant la dimension référentielle (inscrite dans toute photographie) avec le récit et ses enjeux : l’élaboration de ces identités singulières et collectives, les « pays », fait émerger une dialectique entre discours véridictifs et fictionnels.

Porteur du projet : Jean-Pierre Montier 

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