Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Lille, mes travaux développent une histoire à la fois située et intellectuelle des sciences sociales, s’attachant à la circulation des concepts comme aux pratiques savantes les plus matérielles.

Ma thèse sur « Les inscriptions savantes de Max Sorre (1880-1962) entre conformation et singularisation dans le champ de la géographie » (soutenue en 2017 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) questionnait la construction des savoirs écologiques, géographiques et médicaux par le prisme biographique et par l’entremise de plusieurs contextes, notamment politiques, ainsi que la (non)disciplinarisation de ces savoirs au sein de différentes institutions d’enseignement et de recherche.  Après avoir été publiée en 2021 aux Éditions de la Sorbonne, dans la collection « Histoire environnementale », mes recherches se sont étendues à plusieurs domaines d’investigation : le partage entre savoirs urbains et ruraux au XXe siècle, l’émergence et la mobilisation d’enjeux écologiques en sciences sociales ; les archives de la recherche et de l’enseignement ; l’écriture des sciences humaines ; les enjeux politiques investis par les savants.

Par ailleurs, je suis membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire des sciences humaines (Éditions de la Sorbonne) depuis 2018.