Petit historique

La genèse de l’unité de recherche Tempora remonte à l’automne 2016. Elle fait suite à la restructuration du Centre de Recherches Historiques de l’Ouest (ex-UMR 6258, multisite, fondée en 2006).

Son noyau rennais était l’Institut Armoricain de Recherche Historique, créé à l’Université de Rennes par Henri Fréville, et dirigé successivement par deux éminents historiens : Jean Delumeau et François Lebrun – dont la bibliothèque de Tempora porte aujourd’hui le nom (voir Bibliothèque).

Validée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Tempora – dont le nom n’est pas un acronyme – a débuté officiellement ses activités le 1er janvier 2017, sous le nom d’EA (« Équipe d’Accueil ») n° 7468, aujourd’hui UR (« Unité de Recherche »). Elle est numérotée 201722259A dans le Répertoire National des Structures de Recherche.

Elle a pour siège la Maison de la Recherche en Sciences sociales de l’université Rennes 2 (Campus Villejean, bâtiment N).

Effectifs et gouvernance

L’unité de recherche Tempora regroupe à ce jour plus d’une centaine de membres : 31 enseignants-chercheurs, 31 doctorants – dont 23 inscrits à titre principal à Tempora –, et 51 membres associés (voir Membres).

Elle est dirigée depuis janvier 2017 par une équipe resserrée composée d’un directeur et d’un Conseil d’unité (comprenant 4 enseignants-chercheurs, un représentant des doctorants et le secrétaire-gestionnaire), dont les propositions et orientations sont soumises à l’ensemble des membres, périodiquement réunis en Assemblée générale, conformément au cadre défini par le Règlement intérieur (voir Fonctionnement).

Elle a un référent « Handicap » (Michel Tissier), un référent « Développement durable » (Guillaume Blanc) et une référente « Égalité » (Éva Guillorel).

Profil et objectifs scientifiques

Le nom de Tempora renvoie aux questions de temporalité qui se trouvent au cœur de la démarche historienne. Elles sont associées à la prise en compte des réalités, faits ou phénomènes spatiaux, politiques et culturels.

À dominante monodisciplinaire, Tempora croise le regard de diverses sciences historiques, en premier lieu l’histoire – au sens académique du terme, et en embrassant toutes les périodes, de l’Antiquité au « temps présent » – mais aussi la science politique, l’histoire du droit, l’histoire de la littérature, l’histoire de l’art, ou encore l’archéologie et l’archéogéographie.

Ses activités s’articulent autour des thématiques suivantes (détail dans Axes et équipes de recherche):

  1. Jeux d’échelles : du local au global
    1. histoire, patrimoine et identités : le laboratoire breton
    2. communautés et construction des territoires
    3. réseaux et circuits d’échanges matériels et immatériels
    4. histoires transnationales
  2. Gouverner et être gouverné
    1. États et Églises : rouages institutionnels et agents
    2. exercice de l’autorité et encadrement des populations
    3. dissidences, rébellions et répressions
    4. guerres et sociétés
  3. Savoirs et pratiques socio-culturelles
    1. apprentissages
    2. pratiques de l’écrit et cultures du livre
    3. genre, corps, apparences et identités.

Environnement de recherche

Le premier niveau d’environnement institutionnel de Tempora est la Maison de la Recherche en Sciences Sociales, placée sous la tutelle de l’UFR Sciences sociales de l’Université Rennes 2, qui agit comme une plateforme logistique. À l’échelon supérieur, l’Université Rennes 2 fixe des objectifs scientifiques et participe au financement de la Bibliothèque François-Lebrun. Elle sollicite les membres de Tempora autour de certaines thématiques. Elle est partenaire de plusieurs GIS impliquant, entre autres laboratoires, des membres de Tempora (GIS Institut du Genre, par exemple).

Tempora fait également partie des organismes gravitant autour de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne et elle monte certains projets en partenariat avec cette structure.

Des collaborations scientifiques sont établies avec le Musée de Bretagne (Rennes), en matière de fonds documentaires comme de valorisation de la recherche, activité dont les Rencontres d’Histoire constituent le fleuron.

Parmi les sociétés savantes locales et régionales, Tempora entretient des liens étroits avec la Société Archéologique et Historique d’Ille-et-Vilaine (SAHIV), la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne (SHAB) et la Société d’Émulation des Côtes-d’Armor (SEDCA). Des colloques, journées d’étude et publications conjointes en résultent.

D’autres partenariats confirment et stimulent le rayonnement de Tempora hors des frontières nationales (voir Collaborations internationales).