Soutenances de thèses de doctorat
- 9 décembre 2023 (Université Rennes 2, salle des thèses, 13h45) : Alexandre LEPESTEUR
Entrer en paix. La sortie des guerres de Religion en Bretagne (1598-années 1610) » .
Directeur : Philippe HAMON.
- 31 mars 2023 (Université Rennes 2, salle des thèses, 9h) : Anthony HAMON
Instruire et interroger l’identité agricole de la France. L’enquête sur la situation et les besoins de l’agriculture (1866-1870)
Directeur : Pierre KARILA-COHEN
Jury : Éric Anceau (Sorbonne Université), Jean Le Bihan (Université Rennes 2), Aurélien Lignereux (IEP Grenoble), Corinne Marache (Université Bordeaux Montaigne), Nadine Vivier (Le Mans Université)
Résumé : « Notre étude prend place dans le très vif renouveau historiographique qui a entouré depuis une vingtaine d’années les corpus documentaires issus des grandes enquêtes, menées par des États, des organisations non étatiques ou des particuliers : ceux-ci sont passés du statut de simples sources à celui d’objets d’étude pour eux-mêmes en tant qu’investigations. Une véritable histoire des enquêtes s’est développée, sur la longue durée. L’enquête sur la situation et les besoins de l’agriculture, ordonnée en 1866 par Napoléon III, fut peut-être la plus grande investigation réalisée en Europe au cours du XIXe siècle. Sa dimension internationale a été complètement ignorée par l’historiographie. La projection de cette enquête à l’extérieur des frontières de la métropole concerna aussi l’Algérie coloniale. La collection de documents à laquelle elle donna lieu forme un véritable monument de 38 volumes, d’un total de 20 000 pages environ. Fondé sur cette documentation volumineuse, le présent travail s’organise en neuf chapitres qui suivent chronologiquement le déroulement de l’enquête, de sa conception à la publicité donnée à ses résultats. Nous montrerons comment cette enquête contribua à modifier l’identité agricole de la France au moment où l’ancien régime agraire était en train de s’effacer. »
- 13 décembre 2022 (Université Rennes 2, salle en attente, 14h) : Sylvain GAILLAUD
Friends, Fools and Foes : les « relations spéciales » entre le Royaume-Uni et les États-Unis à l’épreuve de la révolution islamique en Iran (années 1970-1980)
Directrice : Hélène HARTER ; co-directeur : Sébastien-Yves Laurent (univ. de Bordeaux)
Jury : Pauline Schnapper (Paris-3), Clarisse Berthézène (Paris-Cité), Gildas Le Voguer (Rennes 2), Alexandre Rios Bordes (Paris-Cité)
- 12 décembre 2022 (Université Rennes 2, salle N 104, 14h) : Marie-Christine DELAMOTTE
La violence des femmes – Bretagne – XVIIIe siècle
Directrice : Dominique GODINEAU
Jury : Coline Cardi (Paris-8), Arlette Farge (EHESS), Philippe Jarnoux (Brest), Sylvie Mouysset (Toulouse), Michel Nassiet (Angers),
- 4 avril 2022 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 13h) : Hugo ORAIN
Images et Révolution en mouvement. Représentations fictionnelles de la Révolution française au cinéma, à la télévision et dans le jeu vidéo entre 2000 et 2020.
La soutenance est publique à distance.
- 11 décembre 2021 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h) : Brice ÉVAIN
Dire et écrire la Révolte en France et en Angleterre (XVIIe-XIXe siècle)
Jury : Gauthier AUBERT (Université Rennes 2, directeur), Éva GUILLOREL (Université Rennes 2), Stéphane Haffemayer (Université de Rouen), Philippe HAMON (Université Rennes 2), Nicolas Schapira (Paris-Ouest), Mireille Touzery (Paris-Est).
Le XVIIe siècle a parfois été qualifié par l’historiographie française de « siècle des révoltes ». Ce travail entend reprendre ce dossier dans une approche renouvelée, à la fois culturelle et littéraire. Il s’agit de travailler sur les récits que les révoltes populaires françaises et anglaises du premier XVIIe siècle (v. 1600-1640) ont suscités tout au long de la période moderne (XVIIe- début du XIXe siècle). Suivre ainsi l’écriture immédiate et la mémoire plus lointaine des soulèvements populaires, c’est étudier les discours portant sur les révoltes dans deux royaumes aux modèles politiques divergents et élaborer une histoire de la représentation de la révolte à travers le prisme des soulèvements populaires du premier XVIIe siècle. Quelles sont les formes et les façons de dire et d’écrire la révolte en France et en Angleterre ? Comment se construit, au cours de l’époque moderne, une mémoire et un imaginaire des soulèvements populaires ? Comment enfin se forment ou se dévoilent, à travers la représentation des révoltes, des cultures politiques différenciées ? Ces questions sont explorées dans une démarche interdisciplinaire, entre analyse littéraire et histoire culturelle du politique, en réfléchissant sur ce que veut dire « se révolter » de part et d’autre de la Manche au cours du premier XVIIe siècle et au fil de la période moderne.
- 25 septembre 2020 (Université Rennes 2, Amphi PNRV, 14h) : Mathieu LE BOULCH
Rennes : fabrique et formes de la ville (1420-1720)
Jury : Gauthier AUBERT (Université Rennes 2, directeur), Pierre-Yves Laffont (Université Rennes 2, codirecteur), Stéphane Durand (Université d’Avignon), Emmanuel GRÉLOIS (Université Rennes 2), Élisabeth Lorans (Université de Tours), Manon Six (Conservatrice du Patrimoine).
Dès les années 1420, la ville de Rennes se transforme en un chantier permanent. La plus grande parties des finances ducales est consacrée à la construction des deux nouvelles enceintes, à l’Est (la Ville Neuve) et au sud (Toussaint, la Nouvelle Ville) de la vieille Cité, enclose au Bas Empire. Les fortifications sont régulièrement entretenues jusqu’aux guerres de la Ligue et perdent ensuite leur intérêt défensif. Elles sont progressivement détruites ou intégrées au sein du tissu urbain. La forme de la ville est très peu modifiée entre le bas Moyen Âge et l’époque moderne, la trame viaire médiévale, qui se calque en partie sur celle issue de l’Antiquité, reste inchangée jusqu’au grand incendie de 1720, qui ravage une grande partie du centre ancien. La ville est reconstruite selon un plan radicalement différent, effaçant toute trace du parcellaire médiéval dans certain secteur. Il s’agira donc, dans le cadre de cette thèse, de mieux comprendre la morphologie urbaine et la construction de la ville entre la fin de la période ducale et l’interventionnisme urbanistique de Robelin et Gabriel. Pour cela, il nous faudra déterminer les différents acteurs qui ont participé à cette fabrique urbaine, en questionnant leur rôle dans la construction matérielle et sociale de la ville. La forme évoque ici un objet d’étude aux contours flous, difficile à cerner et renvoie aux difficultés que nous rencontrons pour définir la ville et l’urbain entre la fin du Moyen Âge et l’époque moderne. Le sujet sera donc diachronique et l’approche pluridisciplinaire. Les résultats des prospections archéologiques menées sur le tracé des fortifications seront croisés à ceux issus de l’analyse des sources manuscrites (notamment les archives fiscales), planimétriques et iconographiques (dont un fond important est conservé au musée de Bretagne). Une attention particulière sera apportée à l’étude des livres rentier et en particulier à celui de 1455. Ces documents exceptionnels recensent rue par rue, maison par maison, les tenanciers et les dimensions de leurs « propriétés » et nous permettent, à plusieurs échelles, d’approcher la « physionomie intime » de Rennes et de reconstituer la forme de la ville du XVe au XVIIIe siècle.
- 24 septembre 2020 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 13h30) : Fabien LOSTEC
Les femmes condamnées à mort en France à la Libération pour faits de collaboration
Jury : Marc BERGÈRE (Université Rennes 2, directeur), Christine Bard (Université d’Angers), Denis Peschanski (CNRS-Université Paris 1), François Rouquet (Université de Caen-Normandie), Xavier Rousseaux (FRS-FNRS-Université catholique de Louvain), Anne Simonin (CNRS-CESPRA, EHESS).
Des femmes épurées en France à la Libération, la mémoire collective ne semble retenir que l’image des tondues. Or, il existe incontestablement un « moment 1945 » dans le rapport des femmes à la justice. En effet, alors qu’elles représentent traditionnellement 10 % de la population jugée au pénal, elles comptent pour 25 % de la population jugée pour faits de collaboration. Mais ce « moment 1945 » se vérifie-t-il dans le rapport que les femmes entretiennent avec la peine de mort, une peine qui les concerne de façon marginale depuis la fin du XIXe siècle ? C’est à cette question que ce travail, organisé autour de trois grands axes, entend répondre. Après une introduction qui s’attache notamment à présenter les contours d’un corpus inédit, une première partie explore l’archipel judiciaire épuratoire. Cette analyse permet non seulement de tracer la frontière entre juridictions extralégales et juridictions légales mais aussi de mieux connaître les procédures suivies à l’encontre des accusées. Une seconde partie explore les différents types de collaboration. Tout en revisitant la figure de la délatrice comme stéréotype de la collaboration au féminin, elle étudie également le monde du collaborationnisme, longtemps considéré comme uniquement masculin car il suppose une forme d’engagement au service de l’ennemi. Après avoir dressé le portrait de groupe des condamnées, la dernière partie examine la façon dont celles-ci vivent leur épuration, que ce soit lors d’une éventuelle fuite, du procès ou de l’exécution de leur peine. Ainsi, cette thèse apporte à trois grandes historiographies : celle des femmes et du genre, celle de la justice et celle de la collaboration.
- 9 décembre 2019 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h) : Sébastien DIDIER
Subdélégués et subdélégations dans l’espace atlantique français. Étude comparative des intendances de Caen, Lille, Rennes, Québec et Fort-Royal (fin XVIIe – fin XVIIIe siècle)
Jury : Philippe HAMON (Rennes 2), directeur, Philippe Minard (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis), Anne Conchon (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Catherine Desbarats (McGill University),Thomas Wien (Université de Montréal).
Les subdélégués des intendances servent indirectement le roi de France au niveau local. L’étude de leur institution dans cinq intendances offre un point de vue original sur l’État d’Ancien régime et son administration. Des subdélégations existent dans toutes les provinces du royaume : dans les pays d’élections, d’États et d’imposition comme dans les colonies. Les étudier offre une perspective inédite sur cette typologie et surtout sur la centralisation du royaume de France. Par une prosopographie comparative, sont étudiées 687 subdélégués des 159 subdélégations des intendances de Caen en Basse-Normandie, Fort-Royal dans les Petites Antilles, Lille en Flandres, Québec au Canada et Rennes en Bretagne. Cette méthode permet des comparaisons inter-provinciales et transatlantiques, comme intra-provinciales, et une analyse multiscalaire de l’administration royale.
- 18 novembre 2019 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 13h15) : Solenn MABO
Les citoyennes, les contre-révolutionnaires et les autres. Participations, engagements et rapports de genre dans la Révolution française en Bretagne
Jury : Dominique GODINEAU, directrice (Université Rennes 2), Philippe HAMON (Université Rennes 2), Lynn Hunt (University of California, LA), Hervé Leuwers (Université de Lille), Pierre Serna (Université de Paris 1), Valérie Sottocasa (Université de Toulouse Jean-Jaurès).
Centrée sur les rapports de genre dans le champ politique, cette thèse s’empare de la représentation figée de Bretonnes fanatiques et contre-révolutionnaires en analysant les voies de leur participation à la Révolution, qu’elles la soutiennent, la combattent ou s’y impliquent autrement. Des actions d’envergure aux interventions plus quotidiennes, leur engagement est confronté à celui des hommes pour observer comment se manifestent et se recomposent des pratiques et identités politiques sexuées. La thèse s’organise autour de trois grands axes. Le premier montre comment elles participent à la séquence pré‑révolutionnaire puis investissent les nouveaux espaces de la citoyenneté. Le second explore les marges de la participation politique en observant comment des femmes ordinaires sont impliquées plus ou moins volontairement dans la dynamique révolutionnaire. Le dernier axe présente les résistances à la Révolution, des luttes religieuses à la chouannerie, et examine comment se fabriquent des trajectoires féminines contre-révolutionnaires. L’ensemble repose sur l’exploitation d’archives très dispersées et engage une réflexion sur les mécanismes de la mise en lumière ou de l’occultation des femmes dans les événements et la documentation. En dégageant toute une gamme d’interventions féminines jusque-là ignorées ou peu visibles, cette thèse propose une autre histoire de la Révolution en Bretagne, qui entend nourrir la compréhension de l’ensemble du processus révolutionnaire et alimenter l’histoire des rapports de genre en situation de crise ou de conflit.
- 29 mars 2019 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Martine FAUCONNIER-CHABALIER
Des mères singulières. Les mères qui abandonnent leur enfant, en France (XXe siècle, début du XXIe siècle)
Jury : Jacqueline SAINCLIVIER, directrice (Université Rennes 2), Ivan Jablonka, co-directeur (Université du Mans), Frédéric Chauvaud (Université de Poitiers), Yves Denéchère (Université d’Angers), Antoine Rivière (Université de Paris 8), Françoise Thébaud (Université d’Avignon).
- 7 juin 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Ludovic MARIN
Le Québec en armes. Une histoire des relations du Québec avec les États d’Amérique du Nord en matière de sécurité et de défense de 1763 à nos jours
Jury : Hélène HARTER, directrice (Université Rennes 2), Françoise Le Jeune (Université de Nantes), Jean-Michel Lacroix (Université Sorbonne-Nouvelle), Vincent Joly (Université Rennes 2)
- 1er juillet 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h) : Antoine RIVAULT
Étampes et la Bretagne. Le métier de gouverneur de province à la Renaissance (1543-1565)
Jury : Philippe HAMON, directeur (Université Rennes 2), Florence Alazard (Université François Rabelais de Tours), Arlette Jouanna (Université Paul Valéry-Montpellier III), Dominique Le Page (Université de Bourgogne), Michel Nassiet (Université d’Angers), David Potter (University of Kent).
- 10 novembre 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Martin SILORET
La structure partisane de l’écologie politique : une comparaison Bretagne – Pays de Galles (1974-1995)
Jury : Jacqueline SAINCLIVIER, directrice (Université Rennes 2), Gilles Richard (Université Rennes 2), Olivier Dard (Université Paris-Sorbonne), Alistair Cole (Université de Cardiff), Sylvie Ollitrault (IEP Rennes).
- 16 novembre 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Vincent LAUNAY
« Le roi en son duché » : étude sur les relations entre le roi de France et l’aristocratie de Bretagne (1199-1328)
Jury : Florian MAZEL, directeur (Université Rennes 2), Marie-Madeleine de CEVINS (Université Rennes 2), Xavier Hélary (Lyon 3), Daniel Power (Swansea, GB), Yves Coativy (UBO), Marie Dejoux (Paris 1)
- 21 novembre 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Aurélie REINBOLD
Dynamiques de la végétation et structuration des paysages. Étude interdisciplinaire des paysages agropastoraux des campagnes médiévales du nord de la Haute-Bretagne (XIe-XVIe s.)
Jury : Florian MAZEL, directeur (Université Rennes 2), Aline Durand (Le Mans), Jacques Baudry (INRA), Yannick Miras (CNRS), Didier Galop (CNRS), Tim Soëns (Anvers, Belgique)
Soutenances pour l’HDR
- 18 décembre 2023 (Université de Lille) : Guillaume BLANC
- 10 décembre 2022 (Sorbonne Université, Maison de la recherche, 28 rue Serpente, salle D 223, 13h15) : Jean LE BIHAN
Le dossier s’intitule Etat et mobilité sociale au XIXe siècle. Il se compose, entre autres, d’un mémoire inédit lui-même intitulé Des » exceptions consolantes « . Bourses et boursiers de l’enseignement secondaire en France (1802-1914).
Le jury est composé de Jean-François Chanet (IEP de Paris), Carole Christen (université Le Havre-Normandie), Jean-François Condette (université de Lille), Pierre Karila-Cohen (université Rennes 2), Jean-Noël Luc (Sorbonne Université, garant), Rebecca Rogers (université Paris-Cité), Yves Verneuil (université Lyon 2).
- 4 décembre 2021 (Université de Paris-Sorbonne, salle 6 du Centre Panthéon – accès : 12, place du Panthéon, Paris Ve) : Isabelle ROSÉ
Le jury est composé de Nicolangelo D’Acunto (Professeur à l’Università Cattolica del Sacro Cuore (Sedi di Milano e Brescia), Geneviève Bührer-Thierry (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, garante), Stéphane Gioanni (Professeur à l’Université de Lyon 2), Michel Lauwers (Professeur à l’Université Côte d’Azur), Florian Mazel (Professeur à l’Université Rennes 2), Charles de Miramon (DR CNRS, Institut d’Histoire du Droit, Université Paris 2 Panthéon-Assas) et Annick Peters-Custot (Professeure à l’Université de Nantes).
- 4 décembre 2021 (Sorbonne Université, amphi Edgar Quinet, 46 rue Saint-Jacques, Paris, 14h) : Ariane BOLTANSKI
Les armes du Salut. Noblesse et religion, entre France et Italie, XVIe-XVIIe siècles ; mémoire inédit : La religion des seigneurs. Fondations nobiliaires, missions et domination des populations (vers 1590 – vers 1660)
Jury : Denis Crouzet (professeur émérite à Sorbonne Université) – garant, Maria Antonietta Visceglia (professeur émérite à l’Università di Roma La Sapienza), Caroline Callard (directrice d’études à l’EHESS), Philippe Hamon (professeur à l’Université de Rennes 2), Olivier Christin (directeur d’études à l’EPHE, professeur à l’Université de Neuchâtel), Jean-Marie Le Gall (professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Hugues Daussy (professeur à l’Université de Franche-Comté)
Le dossier présente les recherches qu’Ariane Boltanski a menées depuis sa soutenance de thèse de doctorat (2001). Il articule histoire religieuse et histoire socio-politique et il analyse les engagements de la noblesse et ses circulations entre la France et l’Italie aux XVIe-XVIIe siècles. Le mémoire inédit étudie les fondations pieuses de la noblesse et le soutien qu’elle apporte aux missions d’évangélisation catholiques dans ses domaines seigneuriaux, situés dans le Gévaudan, le Vivarais et les Cévennes, pendant une longue première moitié du XVIIe siècle. Il se penche sur les actions politico-religieuses des seigneurs catholiques dans ce territoire de mission en les étudiant dans toutes leurs facettes. Il examine leurs efforts pour gagner leur salut et celui de leurs dépendants et, tout à la fois, rebâtir ou maintenir leur emprise nobiliaire sur des communautés d’habitants placées sous leur autorité mais faiblement assujetties, ainsi que les confrontations qui en découlent avec leurs sujets protestants.
- 23 juin 2021 (Université Paris 3, Maison de la Recherche, 14h) : André BELO
Roi mort, roi feint et autres études sur l’histoire et l’identité du Portugal ; mémoire inédit : Roi mort, roi feint. Le cas de Sébastien de Portugal (1578-1603)
Jury : Olinda KLEIMAN (garante, Université de la Sorbonne Nouvelle), Fernando BOUZA ALVAREZ (Université Complutense, Madrid), Mario INFELISE (Université Ca’Foscari, Venise), Jean-Marc SCHAUB (EHESS, Paris), Paulo TEXIERA IUMATTI (Université Sorbonne Nouvelle).
- 23 novembre 2019 (EPHE, salle Gaston Paris, bât. Sorbonne, 9h15) : Gilles GORRE
Des hommes, des temples, des dieux : l’intégration des temples égyptiens dans la politique lagide ; mémoire inédit : Les politiques comparées des Lagides et des Séleucides envers les temples : d’Edfou au Mont Garizim… et retour
Jury : Michel Chauveau, garant (EPHE), Sylvie Honigman (Université de Tel Aviv), Christophe Nihan (Université de Lausanne), Francis Prost (Université Paris 1), Maurice Sartre (Université de Tours)
- 6 mars 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Florence BUTTAY
Le pouvoir du lieu commun. Transmission et usages des savoirs et des images dans l’Europe de la Renaissance ; mémoire inédit : Peindre en leurs âmes des fantômes. Pédagogie et politique pendant les guerres de religion
Jury : Cédric MICHON, garant (Université Rennes 2), Florence Alazard (Université de Tours), Sylvio De Franceschi (EPHE), Anne Duprat (Université de Picardie, Amiens), Carlo Ginzburg (UCLA), Sandro Landi (Université Bordeaux Montaigne)
- 9 novembre 2017 (Université Rennes 2, Salle des thèses, 14h30) : Aurélien LIGNEREUX
L’empire de l’administration. Histoire sociale des gendarmes et des fonctionnaires expatriés en contexte impérial (XIXe siècle) ; mémoire inédit : Les Impériaux, de l’Europe napoléonienne à la France post-impériale (première moitié du XIXe siècle)
Jury : Pierre KARILA-COHEN, garant (Université Rennes 2), Sylvie Aprile (Paris-Nanterre), Jacques-Olivier Boudon (Paris 4, Paris-Sorbonne), Michael Broers (Oxford), Olivier Ihl (IEP Grenoble), Natalie Petiteau (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse), Pierre Singaravelou (Paris 1, Panthéon-Sorbonne)