APPEL À COMMUNICATION

COLLOQUE INTERNATIONAL

Pouvoir et contrôle de l’intime en contexte autoritaire aux XXe et XXIe siècles

jeudi 4 et vendredi 5 avril 2024

Université Rennes 2 – ERIMIT – Rennes Métropole

Comité d’organisation :

Valérie Dubslaff (Maîtresse de conférences Rennes 2, ERIMIT)

Nathalie Ludec (Professeure des universités, Rennes 2, directrice d’ERIMIT)

Anne Puech (Maîtresse de conférences, Rennes 2, ERIMIT)

Anna Shcherbakova (Maîtresse de conférences Rennes 2, ERIMIT)

Comité scientifique :

Hélène Camarade (Professeure des Universités, Université Bordeaux)

Cristina Castellano (Professeure des Universités, Universidad de Guadalajara, Mexique)

Brice Chamouleau (Maître de Conférences HDR, Université Paris 8)

Mireille Courtade Garcia (Maîtresse de conférences, Rennes 2)

Chrystelle Fortineau-Brémond (Professeure des universités, Rennes 2)

Sophie Large (Maîtresse de Conférences, Université de Tours)

Nathalie Ludec (Professeure des universités, Rennes 2, directrice d’ERIMIT)

Bethania Mariani (Professeure des Universités, Université Fédérale Fluminense, Brésil)

Abdelfattah Nissabouri (Maître de conférences, Rennes 2)

 

Présentation

Alimentée par une actualité politique brûlante en Europe, aux États-Unis, en Iran, en Chine ou en Russie, où la tentation autoritaire est palpable, où les libertés publiques et les droits ne cessent de reculer ou, du moins, d’être remis en cause, la recherche sur les régimes autoritaires voire « totalitaires » et dictatoriaux a connu ces dernières années un renouvellement historiographique important. Le colloque organisé par l’ERIMIT souhaite s’inscrire dans cette nouvelle dynamique pour éclairer les spécificités de ces types de systèmes politiques, historiques et actuels, à l’aune de l’intime, thème quinquennal du laboratoire de recherche[1].

L’autoritarisme politique, défini comme prééminence de l’autorité dans l’État, peut exister en démocratie, mais il tend à restreindre l’État de droit, à limiter le pluralisme et à concentrer le pouvoir et peut, par conséquent, être considéré comme une antichambre à la dictature ou au « totalitarisme » qui en sont des gradations : la pratique du pouvoir y est plus arbitraire encore, plus absolue et répressive. Tous les régimes autoritaires ne sont pas dictatoriaux, en revanche toutes les dictatures ou autocraties sont autoritaires. Au cours des années 2010, de nombreux États, notamment la Russie de Poutine ou la Turquie d’Erdogan, dans lesquels il existait encore quelques garde-fous démocratiques, se sont, au gré de réformes arbitraires et liberticides, transformés en autocraties. Ces exemples nous invitent à questionner la « modernité » de ces régimes à l’aune de l’histoire de l’autoritarisme aux XXe et XXIe siècles.

Si les dictatures du XXe siècle, en Europe comme en Amérique latine, se sont caractérisées par une concentration du pouvoir, par l’écrasante prépondérance de la raison d’État, par une surveillance omniprésente, une répression brutale de toute contestation ou de minorités : le camp de travail de Tefía était par exemple destiné aux hommes homosexuels durant la dictature franquiste. Les dictatures ont aussi la particularité, surtout dans leur aspiration totalitaire comme dans l’Allemagne nazie ou l’URSS stalinienne, de contrôler tous les domaines de la vie sociale, de s’immiscer dans la sphère privée et les familles, jusque dans l’intimité des personnes dont ces régimes tentent de maîtriser et d’influencer tous les pans de la vie, que ce soit par la propagande, l’endoctrinement et la coercition (Arendt, 1982).

Ces modes de pouvoir sont souvent régis par des pratiques socio-culturelles (répression de minorités sexuelles, ethniques ou confessionnelles) et des normes de genre (hétéronormativité) qui sont notamment soumises à l’impératif nataliste : le contrôle des naissances sous ses diverses formes – l’interdiction de l’avortement sous Vichy, la stérilisation forcée des femmes indigènes au Pérou sous le régime d’Alberto Fujimori, la politique de l’enfant unique dans la Chine de Deng Xiaoping ou la rhétorique pro-nataliste dans l’Espagne de Franco – est un trait distinctif de régimes dictatoriaux.

Ainsi l’intime, considéré comme espace intérieur, secret et caché de chaque individu, comme élément structurant de son identité (Potel, 2008 et Tisseron 2011), peut se diluer dans un système panoptique qui tente par tous les moyens, que ce soit par des instances de socialisation et de contrôle (la police, l’école, l’armée, les organisations de masse…) ou par la propagande et une culture politique spécifique (commémorations, rites et symboles), d’exercer un pouvoir absolu sur le corps et l’esprit des individus, de modeler, de nier ou d’abolir leur subjectivité.

Cependant, l’intime quand il est prisonnier du politique, peut aussi se révéler être une source de création et, dans certains cas, de contestation voire de résistance. L’intime, s’il s’exprime à travers l’écriture (journaux intimes, témoignages, fiction, etc.), à travers les Arts (musique, cinéma, peinture, sculpture, photographie, littérature…) ou un engagement politique clandestin (dissidence en URSS ou en RDA par exemple), peut se ménager des espaces de liberté. L’intime est un enjeu politique majeur en contexte autoritaire, car il contient une force de contestation féconde, la parole intime étant une source de création et de résistance qui met en échec toute velléité de contrôle des corps et des consciences (Foessel, 2008).

Le colloque souhaite éclairer les évolutions et transformations de ces mécanismes et enjeux en interrogeant l’emprise que peut avoir le politique, dans les régimes autocratiques des XXe et XXIe s., sur l’intime et, à partir de là, questionner « l’agency », la puissance d’agir des individus face à la toute-puissance, à la mainmise totale de l’État sur leur vie.

Toutes les aires géographiques peuvent être étudiées. Les axes envisagés mais non contraignants sont les suivants :

– Acteurs/actrices et espaces de la répression et de la surveillance (la police, les services secrets, la délation comme pratique sociale, le fonctionnement du contrôle social, etc.)

– Autoritarisme 2.0 : Internet, les algorithmes, le contrôle « total » par le numérique (le système de crédits en Chine, par exemple)

– Acteurs/actrices/collectifs de la résistance, stratégies mises en place (pétitions, formations, recours juridiques…), espaces occupés, publics visés/atteints

– L’intime et l’expression de soi en contexte politique coercitif

– L’intime, l’amour, la sexualité comme espace de contrôle et/ou de résistance

– L’intime et la création artistique comme moyen de contournement du pouvoir

– l’intime et la politique : pratiques corporelles du refus (les grèves de la faim ; la mise en scène des corps dans des performances des artistes contemporain·es en Russie ou les Femen d’Ukraine, par exemple)

Bibliographie

Arendt Hannah, Les origines du totalitarisme [3]. Le système totalitaire, Paris, Gallimard, 1982.

Bronnikova Olga, Ostromooukhova Bella, Poupin Perrine et Zaytseva Anna, « Militants face à la « souverainisation » numérique », Terminal [En ligne], 134-135 | 2022, mis en ligne le 12 octobre 2022, consulté le 13 juin 2023. URL : http://journals.openedition.org/terminal/8498 ; DOI : https://doi.org/10.4000/terminal.8498.

Fœssel Michaël, La privation de l’intime, mises en scène politique des sentiments, Paris, Éditions du Seuil, 2008.

Froidevaux-Metterie, Camille, Le corps des femmes : la bataille de l’intime, Paris, Philosophie magazine éditeur, 2018.

« L’intime », Études, 2011/10 (Tome 415), p. 371-380. DOI : 10.3917/etu.4154.0371. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-2011-10-page-371.htm

Potel Baranes Catherine, « Intimité du corps. Espace intime. Secret de soi », Enfances & Psy, 2008/2 (n° 39), p. 106-118. DOI : 10.3917/ep.039.0106. URL : https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2008-2-page-106.htm .

Tisseron Serge, « Intimité et extimité », Communications, 2011/1 (n° 88), p. 83-91. DOI : 10.3917/commu.088.0083. URL : https://www.cairn.info/revue-communications-2011-1-page-83.htm

Candidatures

La langue officielle du colloque est le français. Les doctorant·es sont particulièrement invité·e·s à envoyer une proposition de communication.

Les frais d’inscription s’élèvent à 30€ pour lesparticipant·es (à 10€ pour les doctorant·es et postdocs). Les transports sont à la charge des participant·es. L’hébergement (une nuitée) sera pris en charge par l’ERIMIT.

Les propositions (500 mots max) accompagnées d’un bref CV ( ½ p.)  sont à déposer jusqu’au 23 octobre 2023 sur le site sciencesconf.org, à l’adresse suivante :

https://intime.sciencesconf.org/submission/submit

Pour toute information complémentaire :  https://intime.sciencesconf.org/

Contact : intime@sciencesconf.org

 

[1] L’ERIMIT a organisé un cycle de séminaires et deux journées d’études (« Sphères publiques et territoires de l’intime », org. par Nathalie Ludec, 6-7 mai 2021 ; « L’intime et l’inconnu », org. par Cédric Laurent et Radu Bikir, le 13 octobre 2022) sur le thème de l’intime.


25 DE NOVIEMBRE

DÍA INTERNACIONAL DE LA ELIMINACIÓN DE LA VIOLENCIA CONTRA LAS MUJERES

 

Coordinan:

Dra. Rosa María Spinoso, Dra. Cristina Castellano y Dra. Nathalie Ludec

 

Participan: Revista ALHIM (Amérique Latine Histoire et Mémoire) de la Universidad de París 8, el Seminario Permanente de Estudios sobre las Mujeres (SPEM-CUT); el Cuerpo Académico Memoria y Representaciones de la Universidad de Guadalajara (UDG-1054); el Cuerpo Académico Estudios y Producción de Arte, Imagen y Sonido de la Universidad Autónoma de Aguascalientes (UAA C-120) y la colección cinematográfica Découpage de la Universidad de Guanajuato.

Programa

 

VIERNES 25 DE NOVIEMBRE 2022

CULAGOS: Aula Magna. 09:00 am.

Zoom: ID de reunión: 846 6318 8031 Código de acceso: 386045

https://udg-mx.zoom.us/j/84663188031? pwd=U29BTHVicUFIU1c3dk5ZdFVmYWlSdz09

Bienvenida por los representantes institucionales.

09:15-11:45 Mx. (16:00- 18:30 Fr). Diálogos México-Francia. Revista ALHIM.

 

Mesa 1: Espacios políticos por conquistar

Modera: Dra. Cristina Castellano.

 

09:15 Discriminación y violencia contra las mujeres en México.

Dra. Diana Melchor Barrera. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Tonalá.

 

9:30 Concepción sobre la mujer en las políticas poblacionales de México durante el siglo XX. Dra. Zoraya Melchor Barrera. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Tonalá.

 

9:45 La experiencia de los tribunales de conciencia contra las violencias sexuales en Guatemala. Hacia una recuperación de la justicia por medio de las mujeres originarias. Dra. Laura Cahier. Centro de Estudios y de Investigaciones internacionales y comunitarias (CERIC). Universidad Aix-Marseille, Francia.

 

10:00 Mujeres de Nueva Galicia, entre el poder y la resistencia. Honor y justicia en el siglo XVIII. Dra. Claudia Gamiño Estrada. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Ciencias Sociales y Humanidades.

 

10:15. Preguntas, respuestas y comentarios.

 

Mesa 2:  Resistencias rurales

Modera: Dra. Nathalie Ludec

 

10:30 El trabajo de la tierra como elemento nodal de la emancipación de las mujeres en el México rural. Dra. Céline Chenot. École des Hautes Études en Sciences Sociales, Francia.

 

10:45 Mujeres y trabajo en el campo mexicano: Colotlán, Jalisco. Dra. Paulina Ultreras Villagrana. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Tonalá.

 

Mesa 3: La resistencia de las mujeres en las artes: territorios efímeros

 Modera: Dra. Elvia Rosa Velasco

 

11:00 Redes de muralistas feministas en la Argentina actual: el caso de AMMurA Rosario, Dra. Caroline Prevost. Universidad Bordeaux-Montaigne, Francia.

 

11:15 Posición femenina en el teatro burlesque de la Alianza. Dra. Camille Riverti, Universidad Alberto Hurtado Santiago de Chile.

 

11:30 Preguntas, respuestas y comentarios.

 

11:45 Receso.

 

Mesa 4: Seminario Permanente de Estudios de las Mujeres

Modera. Mtra. Denisse Ayala. Coordinadora del SPEM.

 

12:00 Lic. Andrea Prado Becerra. Todo en familia: incesto, aborto y adulterio femenino en la documentación del Archivo Municipal de Tepatitlán, 1818-1907. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Los Lagos. (virtual).

 

12:15 Dra. Dinora Hernández. Feminicidio. Entre la teoría tradicional y el feminismo marxista. Universidad de Guadalajara. Centro Universitario de Ciencias Sociales y Humanidades.

 

12:30 Lic. Elías Loera Losa. Rita Pérez de Moreno, una esposa “ejemplar”. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Los Lagos.

 

12:45 Preguntas, respuestas y comentarios.

 

13:15 Elección de la Coordinación del SPEM 2023.

 

13: 30 Receso.

 

SÁBADO 26 DE NOVIEMBRE 2022

Centro Cultural Manuel González Serrano.

Hidalgo # 476 Colonia Centro. Lagos de Moreno.

 

Mesa 5: Género y Cine

Modera. Mtra. Denisse Ayala. Coordinadora del SPEM.

 

04:00 Dra. Cristina Castellano. La mirada feminista en la apreciación cinematográfica.

 

04:15 Dra. Rosa María Spinoso Arcocha. La Llorona en el cine. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Los Lagos.

 

04:30 Dra. Liliana García. Sentir en compañía: una aproximación al documental sobre feminicidios en Cd. Juárez. Universidad de Guanajuato.

 

04:45 Mtra. Lucero Moreno. La dominación detrás del paradigma victimológico. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Tonalá.

 

05:00 Dra. Fidelina González Llerenas. La sociedad tapatía ante las mujeres de la noche, 1940-1970. Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Ciencias Sociales y Humanidades.

 

05:15 Receso.

 

Cine-Club Feminista

 

Viernes 25

Centro Cultural Manuel González Serrano

Hidalgo # 476 Colonia Centro

Lagos de Moreno

 

Película: Margarita (1’10)

Dir. Bruno Santamaría Razo

05:00 pm.

 

Bienvenida por parte del Centro de la Mujer

 

Proyección de la película y diálogo con el público.

Presenta: Mtra. Denisse Ayala y Dra. Cristina Castellano

Universidad de Guadalajara, Centro Universitario de Tonalá.

 

Sábado 26

Centro Cultural Manuel González Serrano

Hidalgo # 476 Colonia Centro

Lagos de Moreno

 

Película: Las Poquianchis (1’48)

Dir. Felipe Cazals

05:30 pm.

 

Proyección de la película y diálogo con el público.

Presenta: Dra. Liliana García, Universidad de Guanajuato y Mtra. Elvia Rosa Velasco Universidad de Guadalajara.


Appel à communication – Colloque international
Le Modernisme brésilien cent ans après : circulations, dialogues transatlantiques, héritages et relectures

8, 9 et 10 juin 2022
Rennes, Université Rennes 2 – France

Présentation

L’équipe de recherche ERIMIT (Équipe de Recherches Interlangues “Mémoires, Identités, Territoires”) de l’Université Rennes 2 – France et le POSLIT- UFF (Programa de Pós-Graduação em Estudos de Literatura da Universidade Federal Fluminense – Brésil) proposent la tenue d’un colloque international les 8, 9 et 10 juin 2022 à l’occasion du centenaire du Modernisme brésilien. Ce colloque est un nouveau projet qui s’inscrit dans le cadre du PRINT (Programa de Internacionalização) – UFF, Histoire, circulation et analyse de discours littéraires, artistiques et sociaux, auquel des membres de l’ERIMIT participent en tant que chercheures associées.

La semaine d’Art Moderne (Semana de Arte Moderna), manifestation artistique qui s’est tenue du 11 au 18 février 1922 au Théâtre Municipal de São Paulo, constitue l’acte de fondation du mouvement moderniste au Brésil. Si le Modernisme peut être envisagé comme « la modalité brésilienne des avant-gardes du XXe siècle » (Pierre Rivas, 1996), il se tourne également vers les sources ethnologiques de la culture populaire et le quotidien prosaïque des villes modernes, en phase avec les transformations économiques et sociales issues du début du processus d’industrialisation brésilien. L’esprit iconoclaste de la première production moderniste des années 1920 a ébranlé la mentalité conformiste brésilienne en proposant une rupture esthétique aussi bien que thématique et idéologique, inaugurant à la fois une certaine idée de « modernité » et une prise de conscience des référents culturels brésiliens. Au-delà de la « phase héroïque » du Modernisme, marquée par l’expérimentalisme, les développements de ce mouvement dans le temps (décennies 1930 et 1940) et dans l’espace (de São Paulo et Rio de Janeiro vers des villes de la province brésilienne) vont s’ouvrir à d’autres stratégies esthétiques et permettre la constitution du corpus de la littérature brésilienne moderne.

Ce colloque entend évaluer de façon critique l’héritage du Modernisme en abordant des auteurs et des œuvres majeurs de ce mouvement culturel, les contextes de production et de circulation tout au long de ce siècle, ainsi que les réseaux internationaux de significations dans lesquels ces auteurs et ces œuvres sont insérés, principalement en Europe (France et Portugal notamment), en Amérique Latine et en Afrique lusophone.

Les travaux qui seront présentés par les chercheurs invités répondront notamment aux problématiques suivantes :

  • Comment caractériser les relations entre le passé moderniste et sa présence aujourd’hui dans les littératures et la culture du Brésil, de l’Amérique Latine, de l’Europe et de l’Afrique lusophone ?
  • Quelles sont les conséquences des conflits et des convergences nés de la rencontre entre les avant-gardes européennes et les mouvements modernistes dans les Amériques, dans un contexte de construction d’États nationaux et de politiques d’identité littéraire, culturelle et linguistique ?
  • De quelle façon les tensions interculturelles, inter-linguistiques et interethniques ont-elles dynamisé la littérature, les arts et la production de connaissances au sein du mouvement moderniste passé et actuel ?
  • Comment les œuvres et les auteurs modernistes ont-ils construit et disséminé un imaginaire de la nation et des frontières, avec quelles répercussions sur notre vision du passé et du présent ? Quelles expériences de déplacements des Amériques vers l’Europe et de retour au pays natal ont été thématisées par les modernistes et leurs descendants ?
  • Que représentent les modernistes pour les auteurs et le public contemporains, comment leurs techniques et leurs styles sont-ils réutilisés par des auteurs et artistes aujourd’hui et comment contribuent-ils à une sorte d’« éducation esthétique » ?
  • Quelles discussions autour de la norme, de la fonction et de la valeur esthétique ont été mises en scène par le Modernisme et qu’en résulte-t-il, hier et aujourd’hui ? Quels sont les impacts du mouvement moderniste sur la critique littéraire (et vice-versa) et sur notre conception de circulation littéraire et culturelle ?

Le colloque revisitera les grandes œuvres du Modernisme et des développements ultérieurs de ce mouvement et permettra d’établir un bilan de la production et de l’héritage de cet important mouvement culturel, littéraire, artistique et linguistique. En dehors des conférenciers invités, le colloque recevra des propositions de communication qui seront évaluées par le comité scientifique. Les propositions devront OBLIGATOIREMENT correspondre à l’un des axes de réflexion suivants :

  1. Les paradigmes sous-jacents aux représentations de la « modernité » hier et aujourd’hui
  2. Circulation des discours littéraires : dialogues et héritages modernistes en Europe, en Amérique Latine et en Afrique
  3. Relectures actuelles du « nationalisme moderniste brésilien » :
    1. Le projet de (re)-fondation d’une conscience nationale
    2. Le métissage ethnico-culturel : l’usage des sources populaires
    3. Le projet de renouvellement linguistique moderniste : « Escrever brasileiro como se fala brasileiro / Écrire brésilien comme on parle brésilien »

Calendrier et modalités de soumission

  • Envoi du titre de la communication : 30 août 2021
  • Envoi de la proposition – titre et résumé (300 mots maximum) – accompagnée d’une brève présentation de l’auteur : 30 octobre 2021
  • Confirmation et acceptation des propositions : 15 février 2022

Les résumés pourront être présentés soit en français soit en portugais.
Envoi des propositions à mireille.garcia@univ-rennes2.fr et jjobim@id.uff.br

Publication des actes

Le comité scientifique effectuera une sélection des travaux présentés en vue d’une publication, en France et au Brésil.

Composition du comité scientifique international

Ligia Chiappini (Freie Universitat Berlin)
Kenneth David Jackson (Université de Yale)
José Luís Jobim (Universidade Federal Fluminense)
Jean-Yves Mérian (Université Rennes 2)
Marcos Antônio de Moraes (Universidade de São Paulo)
Paulo da Luz Moreira (Université d’Oklahoma)
Rita Olivieri-Godet (Université Rennes 2/ Institut Universitaire de France)
Carlos Reis (Université de Coimbra)

Responsables de l’organisation

Mireille Garcia (Rennes 2 / ERIMIT/ PRINT) et José Luís Jobim (UFF / PRINT)

III Coloquio Internacional CIM La identidad textual y pragmática de las fuentes poéticas, 9-11 juillet 2020, Université Rennes 2 et Universitat d’Alacant

 

Virginie Dumanoir et Josep Lluis Martos (org.)

Voir le programme Cancionero COll cideo juillet 2020CIM 2020 online – Programme

 

 

 

Les femmes contre le changement ? Engagements féminins entre conservatisme, réaction et extrémisme en Europe (fin XVIIIème – XXIème siècle) – (12-13/3/2020)

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Valérie Dubslaff, Fanny Bugnon, Camille Cléret, Tauana Gomes Silva, Solenn Mabo

Partant du constat du peu de visibilité des femmes conservatrices, réactionnaires ou extrémistes dans la recherche historique, ce colloque international qui s’est tenu les 12 et 13 mars 2020 à l’université Rennes 2 proposait d’interroger l’engagement, souvent considéré comme paradoxal ou contre-intuitif, de femmes au sein de mouvements attachés à la préservation de l’ordre social traditionnel à différentes époques et dans différents contextes et régimes politiques en France, en Europe et dans le monde, de la Révolution française à nos jours.

Fondé sur une coopération entre plusieurs laboratoires de recherche, le projet associait des spécialistes reconnus et de jeunes chercheurs. Il entendait ainsi renouveler la recherche sur le genre des engagements politiques à travers une approche interdisciplinaire et transnationale qui questionnait autant les trajectoires biographiques, les pratiques, les vécus, les idées politiques que les modes d’organisation et d’action de femmes « conservatrices » au sens large. Le choix d’une période et d’un espace élargis invitait à penser les continuités et ruptures sur le temps long et esquisser les contours et limites des engagements contre le changement, qu’ils soient qualifiés de réactionnaires, extrémistes ou conservateurs.

Une publication des actes du colloque est prévue pour 2021.

Voir le programme du colloque.

 

Poétique du récit migratoire (18-19/10/2018)

Miloud Gharrafi, Martina Censi (org.).

La migration est exil, exode, errance ou mobilité choisie. Elle est dite, écrite, filmée et photographiée dans ses moments difficiles ou heureux. A chacune de ces formes son propre récit, son propre langage qui dit le départ, la traversée, l’arrivée, le naufrage, l’Autre, la nostalgie, la mémoire, l’amour, la mort, le retour, le corps, le cadavre…Et à chaque récit une tonalité singulière selon la forme langagière qu’il prend et selon ce qu’il met en scène parmi tous ces topos.

Aussi bien en littérature que dans les arts, le récit migratoire porte ses caractéristiques narratives, spatio-temporelles et stylistiques, qui bousculent parfois les frontières entre les genres et les normes artistiques à l’intérieur d’un même genre.

Une publication des actes du colloque est en cours d’édition par les PUR.

Voir le programme du colloque: Prog-officiel-coll-pormig

 

Espaces et littératures des Amériques: mutation, complémentarité, partage (06/2017)

Rita Olivieri-Godet, Zilá Bernd, Patrick Imbert (org.).

L’enjeu de ce colloque est de comparer les multiples expressions de l’espace continental des Amériques et de l’espace insulaire des Caraïbes qui lui fait face en analysant les modalités de renouvellement des mythes, des narrativités et des perspectives menant à la reconfiguration de cet espace. Les analyses sont structurées autour de quatre axes nourris par des réflexions portant sur les conflits et les croisements culturels, économiques, sociaux et politiques : 1) déplacements et traversées de frontières, 2) dynamiques urbaines et représentations, 3) confins, territoires et non-lieux et 4) espaces mémoriaux.

Voir le sommaire des actes du colloque ici.

 

Colloque: « Figures littéraires des espaces en devenir au Québec et au Brésil (XXe –XXIe siècles): conflits, traumatismes, interconnexions » (9-10/05/2016)

Licia Soares de Souza, Rita Olivieri-Godet, Brigitte Thierion (org).

Ce colloque s’inscrit dans la continuité des recherches sur les relations littéraires interaméricaines à partir d’une perspective comparatiste entre le Québec et le Brésil. Il regroupe notamment des chercheurs des universités québécoises, brésiliennes et françaises pour qui, chaque année, le Congrès de l’ACFAS est devenu un lieu propice à ce travail d’échanges et de réflexion partagée.

L’examen des figurations littéraires et cinématographiques des « espaces en devenir » se trouve au cœur du colloque. Inspirée, entre autres, des travaux de Patrick Imbert, la perspective adoptée nous amène à prendre en considération la dynamique du changement spatial et du dépassement de frontières rigides. Pour ce faire, on privilégiera l’analyse des productions artistiques québécoises et brésiliennes récentes qui, sans oblitérer les conflits, les crises, les traumatismes, mettent en scène des processus d’articulation des espaces qui permettent la circulation et la (re)contextualisation d’expériences et de cultures singulières. Ces figurations disloquent la logique territoriale pour laisser émerger des espaces-seuil qui s’inspirent de la logique du réseau, ayant recours à des pratiques discursives qui cherchent à dépasser les rapports dualistes. Quels sont les enjeux esthétiques et théoriques d’un tel choix de figuration ? Quelles seraient les images des espaces en devenir que ces productions mettent en scène ? Seraient-elles des formes nouvelles d’habiter les Amériques ? Comment construisent-elles des formes d’organisation spatiale ouvertes au dynamisme du mouvement et à la complexité des interactions ? Comment figurent-elles le dépassement, par les acteurs sociaux, des expériences extrêmes des espaces totalitaires ?

Télécharger le programme du colloque : Colloque figures littéraires.

 

Colloque « Coup d’état en Argentine (1976) et guerre des Malouines (1982): langages de la mémoire, traumatismes et tournants de l’Histoire » (24-25/03/2016)

Colloque organisé par l’Université Rennes 2 – Erimit
en partenariat avec l’Université de Córdoba en Argentine.

Réfléchir à la mémoire implique de revisiter le passé. Le remettre en question. Le relire. Poser le problème de l’utilisation des langages pour nommer le temps passé.

Le coup d’État civil-militaire en Argentine, le 24 mars 1976 (c’est-à-dire 40 ans, jour pour jour après la date proposée pour l’ouverture de ce colloque), est un tournant dans l’histoire nationale. Son point de brusque inflexion est la Guerre des Malouines (qui a commencé le 2 avril 1982). Nous partons de l’hypothèse qu’il y un « avant » et un « après » le 24 mars 1976, comme qu’il y a un « avant » et un « après » le 2 avril 1982. Ces événements ont provoqué l’instauration du terrorisme d’État (disparition forcée de citoyens, appropriation des enfants des opposants kidnappés, emprisonnements, assassinats, exils –dont un bon nombre en France). Cela fut suivi par l’apparition d’un nouveau modèle démocratique stable (le premier depuis 1930), par la création d’organisations non gouvernementales qui jouèrent et jouent toujours un rôle fondamental dans la construction de ce modèle (Mères de la place de Mai, Grand-mères de la place de Mai, Vétérans de la Guerres des Malouines), par l’instauration de politiques de mémoires et par la naissance d’autres langages esthétiques et sociaux qui répondirent à la terreur et qui permirent de comprendre les causes qui conduisent une société à s’autodétruire.

Les nombreux langages de la mémoire apparus ces quarante dernières années posent aussi le problème des croisements entre la théorie, l’esthétique et les phénomènes sociaux. Le métissage de ces voix hétérogènes révèle que la mémoire s’incarne en différentes corporalités, qui construisent et qui décontruisent l’histoire. Les photos comme acte de mémoire, la peinture, la littérature, la musique, etc., ainsi que les nouvelles formes d’organisation créées par la société pour répondre à la terreur, constituent autant d’invitations à plonger dans le passé. Il n’y a pas de mémoire sans temps présent, ce territoire fertile qui oscille entre souvenirs et oublis, et entre les différents types de mémoire: celle de victimes et celle des génocides. Entre le refus d’oublier, les débats et la mémoire comme un acte de réparation. Une société en situation de mémoire a tendance à ne pas répéter la pulsion de mort génocide.

Ce projet propose un plan à long terme, élaboré entre Córdoba et Rennes, qui va se traduire par l’organisation de rencontres tous les deux ans, entre les deux universités.

Plus d’informations ici.

Intellectuels et Médias dans les Espaces Hispanophones et Lusophones ( XIXe-XXIe siècles). (30/09/2016)

Colloque organisé par l’Université de Rennes 2, ERIMIT, PILAR et Rennes métropole.

Ce colloque en hommage à Marie-Claude Chaput, ex présidente de l’association Pilar (Presse Imprimé Lecture dans l’Aire romane) et ancienne enseignante-chercheure de Rennes 2, a pour objet la place et le rôle des intellectuels dans les médias dans les espaces hispanophones et lusophones, dans une approche pluridisciplinaire: historique, politique, économique, culturelle et linguistique.

Voir l’appel à communications: APPEL à contribution COLLOQUE mcchaput 2016 1 docx

Voir le programme ici.

 

Colloque « Les failles de la mémoire » (4-5-6/11/2010)

Ce colloque transdisciplinaire a réuni des linguistes, des historiens, des psychologues et des archivistes-bibliothécaires. Cette manifestation scientifique s’est articulée autour de trois axes :

– Les failles de la mémoire, faculté humaine limitée
Ce premier axe étudiera les failles involontaires de la mémoire, sa dimension physique, psychique et humaine.

–  Les failles de la mémoire exploitées
Ce deuxième axe conduira à interroger l’utilisation volontaire du caractère faillible de la mémoire des hommes.

– Les failles de la mémoire réparées ?
Ce dernier axe se donnera pour objet d’étude les tentatives humaines pour compenser les défauts de la mémoire ou lutter contre l’exploitation qui en est faite.

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Colloque « Dislocation des empires : les perdants de l’histoire » (3-4/06/2010)

Ce colloque part du constat que les mutations de tout ordre que connaissent l’empire des Habsbourgs et l’empire wilhelminien dès le XIXe siècle ont abouti à laisser à la marge certaines franges de la population comme la paysannerie qui, la première, a subi de plein fouet les conséquences de la révolution industrielle et de l’urbanisation.
A ces exclus de la première heure vient s’ajouter avec le choc de la Première Guerre mondiale, l’agitation révolutionnaire (mouvement spartakiste en Allemagne, expérience de la Vienne rouge en Autriche) et le démantèlement autant territorial que politique des empires allemand et autrichien toute la cohorte des victimes physiques et sociales (motifs récurrents du mendiant dans la littérature expressionniste et de l’invalide de guerre dans la peinture de la Nouvelle Objectivité), bientôt rejointes entre les deux guerres par le personnage du « petit », paupérisé par la crise économique mondiale, déclassé et en quête de nouveaux repères idéologiques.
Pour compléter ce tour d’horizon des perdants de l’histoire, on prendra évidemment en compte au sortir de la Seconde Guerre mondiale les victimes cette fois géographiques, à savoir les populations allemandes expulsées des anciens territoires du Reich (« Heimatvertriebene »), mais aussi les anciens combattants et rapatriés tardifs (« Kriegsheimkehrer »), incapables de se réinsérer dans la société de l’après-guerre, dont Borchert, avec sa pièce radiophonique Dehors devant la porte (Draußen vor der Tür), mais aussi Heinrich Böll ont su transcrire le désarroi.
Enfin, plus près de nous, l’effondrement de l’URSS et des pays de l’Est, dont la RDA en particulier, a vu l’apparition d’une nouvelle « classe » d’exclus, comprenant tous les laissés pour compte de la nouvelle croissance, qui sont venus s’ajouter aux exclus d’un certain type de libéralisme économique (nouveaux pauvres et SDF).

L’optique de ce colloque, qui croisera les approches, puisqu’il compte parmi les intervenants des civilisationnistes, des littéraires et des spécialistes de l’image (peinture, cinéma), sera donc d’étudier de manière diachronique la manière dont la dislocation des empires est perçue en quelque sorte « d’en bas » et dans quelle mesure les « petits » la subissent ou, au contraire, savent en tirer parti. On s’intéressera, ce faisant, à l’identité forcément mouvante de tous ces perdants, puisque liée aux avatars de l’histoire, mais aussi aux modes d’appréhension et de représentation de ces derniers entre froide objectivité, réalisme, misérabilisme, mais aussi transfiguration.

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Colloque « Écriture / réécriture de l’histoire. La Révolution mise en scène » (10-13/03/2010)

Ce colloque a pour prétexte la mise en scène de La Décision de Brecht (musique Hanns Eisler), à l’Opéra de Rennes, les 10 et 11 mars 2010. Mais il correspond à des thèmes déjà abordés par les trois enseignantes-chercheuses qui sont à l’origine du projet. Il s’inscrit, en effet, dans le thème général de l’Érimit et plus particulièrement, dans le thème spécifique du GREGS (Groupe de recherche en études germaniques et slaves, composante de l’Érimit).
Il s’inscrit naturellement dans l’axe de recherche « La scène comme lieu de mémoire » du laboratoire La Présence et l’image (EA 3208). Comment la Révolution, phénomène identitaire par excellence et nécessairement lié à un territoire, est-elle montrée au théâtre ? Comment les révolutions du passé sont-elles remémorées, commémorées, modélisées ou, à l’opposé, critiquées, niées, reniées ? Comment les révolutions à venir sont-elles pensées, imaginées, rêvées ? Comment les premières servent-elles de matrices aux secondes ? Pourquoi ce retour au passé ?
Une place particulière sera accordée à La Décision de Bertolt Brecht et Hanns Eisler. Cette pièce est, à la fois, une révolution formelle et un questionnement de la Révolution, formulé entre l’échec de la révolution allemande et l’accession de Hitler au pouvoir. Elle sera notamment analysée sous l’angle de la catégorie que Brecht définit par le terme ambigu de Lehrstück (« pièce didactique ») : endoctrinement idéologique ou, à l’opposé, pratique dialectique ? Révolution de l’art dramatique ou genre inédit, exclusivement musical ? Démocratisation de l’opéra ? Quelle est la fonction de la musique ? Quelle est la place de cette œuvre singulière dans les expérimentations idéologiques et formelles de la République de Weimar ? Quelle est la relation entre art et révolution ?]

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Colloque « La mémoire et ses représentations esthétiques en Amérique latine » (11-13/02/2010)

Ce colloque interdisciplinaire vise à analyser les répercussions de faits politiques et sociaux traumatisants pour les sociétés, et leurs effets sur les représentations esthétiques, dans les pays latino-américains. La période choisie est volontairement récente (1950 à nos jours) et les événements étudiés constituent des points de rupture dans leur histoire: dictature militaire au Brésil (1964-1984) ; 1968, massacre de Tlatelolco, (Mexique) ; 1973, coup d’État (Chili) ; 1976-1983, dictature militaire (Argentine) ; 1979, Révolution Sandiniste au Nicaragua; « période spéciale » à Cuba dans les années 90, etc. Ces faits occupent une place de plus en plus importante sur l’espace public et médiatique, et suscitent de multiples productions artistiques (Laplantine).
On peut alors s’interroger sur les interactions entre l’absence de deuil, l’impunité et la nécessité d’une méta-mémoire. Quelles ont été les représentations esthétiques (littérature, musique, photographie, cinéma, arts plastiques…) bâties autour de ces passés polémiques ? Les événements contemporains traumatisants ont-ils changé la teneur du discours sur le passé ? Y a-t-il des relectures, des réinterprétations de ce même discours? Y a-t-il des manifestations du deuil spécifiques qui transforment les représentations esthétiques? Comment s’organise la confrontation entre la parole prise et la parole écrite, qui tente de donner un sens à « l’inédit » et à « l’inouï »? (Michel de Certeau).

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Colloque « Ponts et idées : Louis-Léger Vauthier, ingénieur français au Brésil » (19-22/10/2009)

En 2009, ont lieu au Brésil de nombreuses manifestations dans le cadre de l’Année de la France, qui, à des époques multiples et dans des lieux divers, influença la formation culturelle brésilienne, tant dans le domaine de la technique et des sciences de l’ingénieur que dans celui de l’architecture ou encore de l’urbanisme ; sans oublier les champs de la sociologie, de l’histoire ou encore de la littérature.